mardi 6 octobre 2015

Jean-Claude Mourlevat : La rivière à l'envers





La rivière à l’envers 

"Ainsi vous avez tout dans votre magasin ? demanda la jeune fille. Vraiment tout ?" Tomek se trouva un peu embarrassé : "Oui... enfin tout le nécessaire..." "Alors, dit la petite voix fragile, alors vous aurez peut-être... de l'eau de la rivière Qjar ?" Tomek ignorait ce qu'était cette eau, et la jeune fille le vit bien : "C'est l'eau qui empêche de mourir, vous ne le saviez pas ?"

MON AVIS :

Proposé par une collègue, ce roman est apparu dans ma PAL par un très grand hasard. Aussitôt donné, aussitôt lu. Il se lit très rapidement et pour cause !

Cette histoire est un premier tome mais pour moi, il se suffit à lui-même et il n’est pas absolument nécessaire de lire la suite. En effet, l’épilogue clôt parfaitement l’histoire. Ainsi, c’est au lecteur de faire son choix : soit il considère ce roman comme un one-shot, soit il le considère comme le début d’une jolie saga.

J’ai beaucoup aimé suivre les aventures de Tomek. Ce roman jeunesse est plein de poésie et de rebondissements. Tomek est un jeune garçon plein d’entrain, plein de bonne volonté et amoureux. Mais il est surtout un enfant en train de se construire et de grandir. A travers cet opus, on le découvre en train de grandir et de mûrir. Tout cela lui est permis grâce à ses aventures et à toutes les personnes qu’il va rencontrer au cours de ses pérégrinations. Tous lui sont bénéfiques et tous ont un message à apporter : sagesse, expérience, réflexion…

Chacune des aventures de Tomek est prenante. Si elles s’enchaînent toutes à un rythme effréné, le lecteur n’a pas cette impression de facilité qu’il peut si facilement trouver dans beaucoup de romans jeunesse. Ceci est probablement dû à l’univers créé par Jean-Claude Mourlevat. Il semble facile et accessible mais il est beaucoup plus que cela. La poésie qui s’en dégage permet au lecteur (et surtout à Tomek) de suivre un réel parcours initiatique. C’est intéressant puisque ce monde évolue aussi en parallèle ! De plus, la fin du roman ajoute une dose de philosophie à l’histoire. En finissant sur cette note, l’histoire n’en est que plus intéressante et elle offre une réelle réflexion sur le sens de la vie.

Le premier roman de Jean-Claude Mourlevat que j’ai lu (Terrienne) m’avait beaucoup séduite par l’histoire et par le style d’écriture. Là encore, c’est une réussite. L’histoire de Tomek est portée sur le papier par la plume de Jean-Claude Mourlevat et nous sommes emportés par cette plume !

En conclusion : une histoire poétique très jolie, poétique et philosophique.


1 commentaire:

  1. J'avais bien aimé ce premier tome, et je compte bien lire le deuxième aussi :)

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