mercredi 30 septembre 2015

Bilan mensuel [16]



BILAN n°16 :

C'est l'heure du bilan !
Dans les prochains bilans ainsi que dans celui-ci, vous aurez mes livres lus, les chroniques publiées et mes acquisitions.


Livres lus en septembre : (du plus récent au plus ancien) :

Nouvelles du monde contemporain (recueil) - 95 pages (Pas de chronique)





Nouvelles à chute 2 (recueil) - 43 pages (Pas de chronique)


Nouvelles à chute (recueil) - 63 pages (Pas de chronique)






The Miniaturist de Jessie Burton - 424 pages (Chronique)

 
La rivière à l'envers de Jean-Claude Mourlevat - 191 pages (Chronique)





L'appel de la forêt de Jack London - 160 pages (Chronique)  

Total de 976 pages pour 6 livres lus. Ce mois-ci a été une grosse catastrophe en lectures. J'ai beaucoup aimé "L'appel de la forêt" et "La rivière à l'envers" mais j'ai eu énormément de mal à lire "The Miniaturist". Je déteste abandonner une lecture mais si j'avais moins de scrupules, je l'aurais fait... Quant aux nouvelles, elles ont été très sympathiques à lire mais ça ne vaut pas un bon roman !

Mes acquisitions :

Je n'ai acheté aucun livre ce mois-ci ! Mais j'ai reçu ce roman grâce à Albin Michel :



J'adore Carrie, j'ai lu le roman en version anglaise et je suis ravie d'avoir la version française dans ma bibliothèque. Aujourd'hui en librairie :) Un grand merci à eux !


Et vous, quel est votre bilan ?

lundi 21 septembre 2015

Jack London : L'appel de la forêt



L’appel de la forêt

Admiré par tous et choyé par son maître, le chien Buck n'a vraiment pas de raison de se méfier des humains. Un homme va pourtant l'arracher à son foyer ; un autre va lui enseigner la dure loi du plus fort. Devenu chien de traîneau, Buck découvre la violence, le goût du sang. Des rivalités déchirent la meute dont il fait maintenant partie. Alors que Buck s'éloigne de la civilisation, une voix venue de la forêt éveille dans sa mémoire l'appel de la nature, puissant, irrésistible...

MON AVIS :

Ayant lu Croc-Blanc, il y a très peu de temps, je ne comptais pas lire ce roman de Jack London très rapidement. Alors que dans Croc-Blanc nous faisons face à un loup qui se fait apprivoiser, dans ce tome, nous avons Buck qui retourne petit à petit à l’état sauvage.

Tout au long de ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle entre les deux romans. Les histoires sont semblables et différentes à la fois. J’ai eu un drôle de ressenti et je ne sais pas trop comment l’expliquer. Il n’est pas difficile de s’attacher au personnage de Buck car c’est un chien adorable, avenant et il est présenté sous son meilleur jour très rapidement et avec beaucoup de jolis détails. C’est un chien qui a énormément de ressources et qui est très intelligent. Néanmoins, sa vie n’est pas de tout repos.

J’ai beaucoup apprécié suivre ses pérégrinations. Il change beaucoup de propriétaires mais il arrive toujours à s’adapter. Même si ce n’est pas toujours évident pour lui, il arrive à rebondir. Il passe par toutes les émotions possibles : joie, peur, tristesse et surtout, il développe un instinct de survie exceptionnel ! 

Ensuite, grâce à toutes les aventures de Buck, on découvre le Grand Nord. Jack London nous dépeint les paysages d’une manière magnifique. Il m’a presque donné envie de partir dans ces contrées lointaines pour les découvrir avec mes propres yeux. Alors que je déteste la neige et le froid, c’est un fait que je me devais de souligner !

Tout cela est possible grâce à l’écriture et au style de Jack London. Il a une plume exceptionnelle. Je suis sidérée par sa façon de faire. Il permet au lecteur de se mettre dans la peau de Buck, de ressentir les émotions de ce chien et de ressentir en parallèle des émotions de lecteur : compassion, pitié, attachement… Ce florilège d’émotions nous envahit sans prévenir !

En bref : Jack London, un auteur à lire, à relire et à faire découvrir aux générations futures ! D’ailleurs, je vais l’étudier avec mes élèves de cinquième cette année !!!


Je suis dans un ascenseur émotionnel.

mardi 8 septembre 2015

Michel Tournier : Vendredi ou la vie sauvage





Vendredi ou la vie sauvage

Septembre 1759. Robinson est à bord de La Virginie faisant route pour le Chili. Une terrible tempête précipite le navire sur des récifs, et Robinson, seul survivant du naufrage, échoue sur une île déserte. Livré à lui-même, il doit faire preuve d'ingéniosité, de persévérance et de courage pour survivre dans ce monde sauvage. Jusqu'au jour où, se croyant abandonné de tous, il rencontre un être humain pour le moins inattendu. Une aventure humaine inoubliable, une ode à la liberté et à la nature.

MON AVIS :

Ce grand classique de la littérature jeunesse n’aura pas été très long à lire. Je n’étais plus tentée que cela dans un premier temps : l’histoire de Robinson Crusoé, je la connais plus ou moins et elle ne me paraissait pas si mouvementée. Pourtant, cette réécriture de Michel Tournier a fini par me séduire.

Dans un premier temps, je tiens à saluer la qualité de l’objet-livre. La qualité du papier est très bonne : cette sorte de papier glacé est une matière que j’apprécie beaucoup. Je suis super sensible concernant le papier : du papier rêche ou de mauvaise qualité, je ne supporte pas et ça me donne énormément de frissons… En plus de cela, j’ai adoré les illustrations de Jean-Claude Götting tout au long du roman. Je connaissais déjà cet illustrateur : il a réalisé toutes les premières de couverture française des premiers Harry Potter et je les adore. Dans ces illustrations, j’ai retrouvé son trait caractéristique et une fois encore, ça m’a plu. Je trouve intéressant ce concept d’illustrations dans un roman. Cela peut aider certains lecteurs à visionner quelques scènes et ça rend aussi la lecture plus douce.

Néanmoins, il est vrai que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman. La première partie est assez longue : Michel Tournier nous explique la nouvelle vie de Robinson sur l’île déserte avec de nombreux détails. Bien qu’intéressants, ils sont trop foisonnants pour nous passionner. J’ai eu peur que ce soit ainsi tout le roman mais fort heureusement, à l’arrivée de Vendredi sur l’île, l’histoire prend un autre tournant. En effet, Vendredi amène un souffle nouveau sur l’île et dans le roman. La relation entre Robinson et lui est très forte et évolue énormément. Ils passent du statut de maître et esclave à celui d’amis et, j’ai envie de dire, de frères. Avec ce roman, Michel Tournier explique énormément de choses aux plus jeunes et retourne le mythe de Robinson. Ici, le véritable héros, c’est Vendredi car il fait réfléchir Robinson et lui fait changer son état d’esprit. 

Pour terminer, j’ai trouvé que la fin du roman était belle et triste à la fois. Elle se termine sur un quiproquo pour les deux amis. Le sort de Vendredi m’attriste beaucoup mais il est plus que réaliste. Il correspond aux mœurs de l’époque et aux conditions de vie des noirs. Quant à Robinson, bien que ça diffère de la véritable histoire de cet homme, je n’ai pas été satisfaite non plus de l’issue de son histoire. Je ne saurais dire si elle est bonne ou mauvaise, elle me laisse perplexe.

En résumé : cette réécriture du mythe de Robinson m’a plu, elle est bien écrite et ne simplifie pas l’histoire d’origine. Au contraire, elle l’étoffe !

"Même histoire, différentes versions. Et toutes sont vraies!"

samedi 5 septembre 2015

Stella Gibbons : Westwood




Westwood

Margaret, institutrice réservée et sensible, n'est "pas du genre à séduire les hommes, autant regarder les choses en face" - dixit sa mère. A l'inverse, son amie, la pétillante Hilda, a un charme irrésistible et un don pour le bonheur. Dans le Londres de l'après-Blitz, lorsque Margaret trouve un carnet de rationnement égaré, le célèbre dramaturge Gerard Challis entre dans la vie des deux jeunes femmes.
Tandis que Margaret admire servilement Challis et sa somptueuse demeure de Westwood, Challis idolâtre Hilda, insensible à ses avances.

MON AVIS :
 
Ce livre a attiré mon attention en librairie grâce à sa couverture. Je trouve la photo de la première de couverture très jolie et plutôt classe. La quatrième de couverture m’a légèrement intriguée mais pas au point de l’acheter. Puis, quelques jours plus tard, une amie me l’offrait. Je n’attendais rien de particulier de cette lecture au final et heureusement : je suis ressortie extrêmement déçue et ennuyée par ce roman.

Tout d’abord, un détail que je n’avais pas repéré en librairie m’a chiffonné une fois que j’ai pu observer sous tous les angles la quatrième de couverture : il y est dit que ce roman est digne d’un Jane Austen. Malheur ! Je déteste voir de telles comparaisons, surtout quand elles concernent des auteurs que j’adore et que je connais bien. D’emblée, j’ai su que ce serait loin d’un roman de la qualité de ceux de Jane Austen et tout au long de ma lecture, je n’ai pas pu m’empêcher de me faire la réflexion et la comparaison.

L’histoire est celle de Margaret, pendant l’après-Blitz à Londres. Elle est une toute jeune institutrice prometteuse et sa première directrice ne tarit pas d’éloge à son sujet. Ses parents et elle déménagent à Londres, elle change d’école et habite dorénavant à deux pas de sa meilleure amie Hilda. Par un (mal)heureux hasard, Margaret va rencontrer Gérard Challis, grand dramaturge qu’elle admire, et sa famille. A partir de là, Margaret oublie son amie Hilda, devient amie avec Zita et passe son temps libre à Westwood, la demeure des Challis. En parallèle, nous suivons de temps en temps le parcours d’Hilda qui croise aussi la route de Gérard Challis…

En soit, l’histoire n’a rien d’exceptionnel. Pourtant, j’aime beaucoup ce type d’intrigue : une famille modeste, aristocrate, les fêtes… Dans le cas de ce roman, tout tombe à plat très vite. Au final, il ne se passe rien. Les personnages sont passifs, les rebondissements sont aussi intéressants qu’un grain de poussière oublié sur le coin d’un meuble. J’ai eu la très désagréable impression que certains paragraphes étaient  là parce qu’il fallait que le livre ait un certain nombre de pages. De plus, le narrateur/auteur fait quelques commentaires en s’adressant au lecteur. Si c’est bien fait, cela ne me pose aucun problème. Ici, j’ai trouvé la technique trop hasardeuse et maladroite et je grimaçais à chacune de ces interventions. A tout cela s’ajoute quelques incohérences. Par exemple, un personnage décide de couper court à une conversation en prétextant un rendez-vous. Comme nous avons accès aux pensées de ce personnage, nous savons que ce rendez-vous n’est qu’une excuse et qu’il n’existe pas. Pourtant, trois pages plus loin, ce même personnage décide de se mettre en route pour ce-dit rendez-vous qui devient subitement réel…

Enfin, tous les personnages m’ont exaspéré. Ils sont imbus de leur personne, sans aucune considération pour autrui, fades, ennuyeux. Mais la plus exaspérante est et restera Margaret. La jeune fille est rêveuse mais elle l’est beaucoup trop. Elle fait des plans sur la comète pour rien, elle ne jure que par Gérard Challis qui la remarque à peine, elle dénigre et abandonne presque son métier et son amie Hilda au profit de Westwood qui la fascine… Elle ne se rend pas compte que les Challis n’ont absolument aucun intérêt pour elle et qu’elle fait figure de tapisserie. De plus, elle juge énormément les autres et est pleine de préjugés. Ce qui m’a le plus choqué, c’est sa réaction lorsqu’elle est amenée à s’occuper d’une petite fille handicapée. Avant même de la rencontrer, elle s’imagine voir un monstre… Je ne supporte pas ça et Margaret est un des pires personnages que j’ai pu rencontrer au cours de mes lectures.

En résumé : un roman à oublier.

"Fermez les yeux et faites comme si c'était un mauvais rêve."
C'est exactement ce que je vais faire concernant cette lecture.

mardi 1 septembre 2015

Bilan mensuel [15]




BILAN n°15 :

C'est l'heure du bilan !
Dans les prochains bilans ainsi que dans celui-ci, vous aurez mes livres lus, les chroniques publiées et mes acquisitions.


Livres lus en août : (du plus récent au plus ancien) :

Westwood de Stella Gibbons - 572 pages (Chronique)









La Vigie de Thierry Jonquet - 84 pages (Chronique)









La Chanson de Hannah de Jean-Paul Nozière - 144 pages (Chronique)








14-14 de Paul Beorn et Silène Edgar - 349 pages (Chronique)








 Croc-Blanc de Jack London - 288 pages (Chronique)








 La Place d'Annie Ernaux - 174 pages (Chronique)








 La grammaire est une chanson douce d'Erik Orsenna- 150 pages (Chronique) 










Total de 1761 pages pour 7 livres lus.Beaucoup de petits livres ont été lus et j'ai fait de jolies découvertes (Croc-Blanc, La grammaire est une chanson douce) accompagnées de fortes déceptions (La Place, Westwood). Je suis plutôt satisfaite de mon rythme de lecture par rapport à juillet.


Mes acquisitions :

J'ai un peu craqué ce mois-ci...17 acquisitions ce mois-ci ! Je voulais que ma PAL baisse... C'est loupé. J'ai acheté :

-14-14 de Paul Beorn et Silène Edgar
-La Chanson de Hannah de Jean-Paul Nozière
-La Vigie de Thierry Jonquet
-Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier
-Le royaume de Kensuké de Michael Morpurgo
-Nouvelles à chute, recueil avec A. Gavalda, D. Buzzati etc.
-Nouvelles à chute 2, recueil avec R. Dahl, R. Bradbury etc.
-Le Temps retrouvé de Marcel Proust
-Le Barbier de Séville de Beaumarchais
-Le mariage de Figaro suivi de La Mère Coupable de Beaumarchais
-Les Amours de Ronsard
-Poèmes de Yves Bonnefoy
-La Fortune des Rougon de Zola
-L'ombre infinie de César de Lawrence Durrell
-La Marche de Radetsky de Joseph Roth
-Noces suivi de L'été de Albert Camus 
-The Land of Stories de Chris Colfer


 Et vous, votre bilan ?