samedi 10 octobre 2015

Jessie Burton : The Miniaturist




 The Miniaturist

Nella Oortman n'a que dix-huit ans ce jour d'automne 1686 où elle quitte son petit village pour rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt. Homme d'âge mûr, il est l'un des marchands les plus en vue de la ville. Il vit dans une opulente demeure au bord du canal, entouré de ses serviteurs et de sa soeur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. En guise de cadeau de mariage, Johannes offre à son épouse une maison de poupée, représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d'animer grâce aux talents d'un miniaturiste.
Les fascinantes créations de l'artisan permettent à Nella de lever peu à peu le voile sur les mystères de la maison des Brandt, faisant tomber les masques de ceux qui l'habitent et mettant au jour de dangereux secrets.

MON AVIS :

Ce roman, je l’ai découvert lors d’un séjour à Londres dans ma petite librairie fétiche. J’ai eu un réel coup de cœur pour la première de couverture que je trouve tout simplement sublime. Elle est très fournie mais je trouve les dessins si justes et précis que je ne me lasse pas de la regarder. De plus, les couleurs bleue et marron se marient très bien et elles confèrent au roman une certaine âme, d’autant plus que le bord de toutes les pages est peint en bleu. Cela rappelle la couverture et rend l’objet livre spécial. Quant au résumé, il était tentant : l’histoire se passe à Amsterdam, au XVIIème siècle et la maison de poupées de Nella, exacte réplique de sa propre demeure, va dévoiler la vie des habitants de cette habitation. Avec tout cela, j’ai été très intriguée !

Néanmoins, j’ai très vite déchanté. Tout était réuni pour me plaire mais mon attente devait être beaucoup trop grande. Dès les premières pages, j’ai senti que ça n’allait pas me plaire. J’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire (et avec le recul, je crois que je n’y suis jamais réellement rentrée…) et les personnages m’ont très vite laissé de marbre.

Alors que le résumé promettait une maison de poupées fantastiques avec quelques miniatures, j’ai trouvé que cet aspect de l’histoire était beaucoup trop en arrière-plan. Pour moi, elles allaient être centrales, presque autant que les personnages « en chair et en os ». J’étais tellement persuadée que ce serait le cas que ma déception a été grande à ce niveau-là. Comme quoi, il est dangereux de faire trop d’hypothèses avant d’entamer un roman. De plus, pour le peu qu’on rencontre ces miniatures et qu’on rencontre leur côté fantastique, je m’attendais tout de même à ce qu’on ait une explication sur leur provenance : celle à laquelle nous avons droit est fade, rapide et frustrante. 

Ensuite, les personnages ne m’ont absolument pas plu. Il est très important pour moi de pouvoir apprécier les personnages dont je découvre la vie. Dans le cas présent, ils m’ont soit agacée, soit laissée de marbre. Rien de positif pour eux ne ressort dans mon ressenti. Pourtant, chacun d’eux a une vraie force de caractère, chacun a ses mystères, ses secrets. Leurs relations sont chaotiques et c’est cet aspect qui m’a le plus plu. Néanmoins, mon intérêt s’est réveillé beaucoup trop tard : il devait me rester entre cent et cent cinquante pages à lire… Sur un roman de 400 pages, je trouve ça vraiment dommage.

En résumé : un livre prometteur mais qui ne m’a pas séduite. J’en rêvais et ça ne s’est pas réalisé. 

Ma réaction quand je me suis rendue compte que ça ne me plairait pas.

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