vendredi 17 avril 2015

Odile Weulersse : Le chevalier au bouclier vert




















Le chevalier au bouclier vert

Pour avoir sauvé des brigands la fille du comte de Blois, l'écuyer Thibaut de Sauvigny est adoubé chevalier. Amoureux de la balle, sa pauvreté ne lui permet pas de l'épouser. Mais une nouvelle menace guette : Eléonore comprend que sa propre sœur veut sa mort ! Cette fois la seule alliée des jeunes gens sera la fée Hadelize. S'ils la trouvent à temps... 

MON AVIS :

La découverte de ce roman jeunesse s’est faite il y a 10 ans, quand j’étais en classe de cinquième. Je me souviens avoir beaucoup aimé cette histoire. Les romans médiévaux, le Moyen Âge, les chevaliers… ça m’a toujours beaucoup plu. D’ailleurs, à la fac, j’ai adoré faire de l’ancien français même si ce n’était pas toujours évident. J’ai relu ce livre ce mois-ci car j’ai décidé de le donner à lire à mes propres élèves de cinquième… Visiblement, ça leur a plu !

Tout d’abord, je m’arrête sur la couverture. Comme vous avez pu le constater, j’en ai mis deux. La première est celle de ma propre édition, quand j’étais au collège. La seconde est celle que j’ai donnée à mes élèves. Il n’y a pas photo : la seconde est nettement plus jolie ! Cependant, un détail a frappé mes élèves : le chevalier, Thibaut, est dessiné avec les cheveux courts et bruns or dans le livre il est décrit comme blond aux cheveux mi-longs. Ils avaient l’air un peu déçu de cette différence. Comme quoi, la couverture est très importante même pour les plus jeunes lecteurs.

Trêve d’anecdote. Venons-en à ma relecture qui a été très rapide. Ce roman jeunesse, conseillé à partir de 10 ans,  est très facile d’accès. Les 300 pages s’enchaînent avec une facilité déconcertante pour un lecteur aguerri. Pour un plus jeune lecteur, ces pages ne seront tout de même pas un obstacle. En effet, Odile Weulersse nous entraîne dans un tourbillon d’aventures. Il est impossible de s’ennuyer et de ne pas être intrigué : que va-t-il se passer ensuite ?!

Toutes les aventures de Thibaut – notre chevalier au bouclier vert -, de son écuyer Barnabé, de son troubadour et d’Eléonore sont palpitantes. Ils ne connaissent pas une minute de répit et c’est très agréable. C’est ce que j’avais beaucoup aimé lors de ma première lecture. Aujourd’hui, cela m’a plus dérangé car j’ai trouvé que c’était trop simple, trop facile pour nos personnages. Néanmoins, pour  un plus jeune public, c’est idéal. Les actions ne traînent pas en longueur donc on n’est pas ennuyé et on  ne perd pas le fil. 

Les personnages m’ont tous beaucoup plu. A tel point que lorsque l’un d’entre eux vient à disparaître, j’ai râlé contre l’auteur. Je ne me souvenais plus de ce gros détail et j’ai trouvé cette partie de l’histoire injuste tellement j’appréciais ce personnage. Ma réaction prouve que l’auteur, même si elle vise des enfants et jeunes adolescents, réussit à captiver des adultes. Ce n’est pas donné à tout le monde !

Enfin, le style d’écriture d’Odile Weulersse y est pour beaucoup. C’est simple mais ça vous emporte. A travers ses mots et ses personnages, on découvre avec plaisir les différents codes de la chevalerie (leurs croyances, leurs vaillances, les tournois…). Certaines choses auraient mérité d’être plus utilisées et développées (la pierre de Thibaut par exemple) mais le plaisir de la lecture est là et c’est le principal !

Gauvain confirme.

3 commentaires:

  1. Il est dans ma pal depuis pas mal de temps et j'ai décidé de l'en sortir bientôt, j'aime bien ce genre d'histoires :)

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  2. Moi aussi, je l'ai découverts, il y a quelques années, en 5ème et j'en garde un super souvenir !

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