mercredi 27 mars 2013

Francis Scott Fitzgerald : Gatsby le Magnifique

Gatsby le Magnifique :

Résumé Livraddict : Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.
Parmi
les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.

MON AVIS :

Ayant vu la bande annonce de l'énième adaptation de ce roman à venir (avec Léonardo Di Caprio !), je me suis dit que le livre pourrait bien me plaire. Ni une ni deux, je me le suis procuré dans le but de le lire avant la sortie ciné. Et c'est donc désormais chose faite.

C'est pleine d'espoir et d'attentes que j'ai commencé ce court roman de 200 pages. Et j'ai vite déchanté. Je m'attendais à du faste, du beau, du jazz, une vraie ambiance années 20. Mais je n'ai presque rien trouvé de cela pendant ma lecture. Ou alors ça ne m'a pas marqué car je crois que pendant que je lisais j'ai eu des moments d'absence... Je sentais que j'en aurais pour deux petites soirées de lecture mais j'avais hâte d'en terminer et je ne voulais pas abandonner, étant prête à donner une chance à cette œuvre jusqu'à ces dernières lignes.

Le style d'écriture est déjà très particulier. J'ai eu du mal à m'y faire. Ce n'est pas difficile à comprendre mais il ne vous permet pas d'entrer entièrement dans le récit. C'est comme si j'avais lu un simple compte-rendu d'une histoire particulière. C'est neutre et parfois lourd. Les descriptions, qui d'ordinaire ne me gênent pas plus que ça (sauf chez Victor Hugo mais c'est une autre question !) m'ont ici prise au dépourvu. Je n'arrivais pas à bien me représenter les choses.

Les personnages m'ont laissé de marbre. Je n'ai ressenti ni sympathie, ni antipathie. Je m'apprêtais à aimer le charisme de Gatsby mais je n'ai pas su l'apprécier à sa juste valeur. Il m'a intriguée mais je suis tout de même déçue. Je ne pensais pas que j'aurais affaire à quelqu'un de si particulier. Je m'attendais d'ailleurs à ce qu'il soit plus mis en avant... Le narrateur Nick ne m'a lui non plus rien inspirée de particulier. Sauf à la fin du roman, lorsqu'il se démène pour Gatsby. Tom, autre personnage, est détestable. Son racisme vis-à-vis des Noirs m'a rebutée. Le racisme est une chose que je ne supporte pas aussi bien dans les œuvres fictionnelles que dans la réalité. Quant aux personnages féminins, elles m'ont parue fades, insipides, snobinardes. Jordan est à la rigueur celle qui paraît la plus agréable. Daisy est la plus superficielle. (Déjà, rien que par son prénom, elle partait sur de mauvaises bases... Je n'ai pas cessé de penser à Daisy la copine de Donald. Je m'excuse d'avance auprès de l'esprit de F. Scott Fitzgerald.)

La trame du roman est bonne. Mais pour moi, ça aurait pu être mieux. Je n'ai pas trouvé cela assez poussé. Il me manque des réponses à mes questions, il reste une part de mystère qui ne s'éclaircira jamais. J'aurais mais en savoir plus sur Gatsby, sur Daisy, sur Tom, sur Nick... Je n'aurais peut-être pas été contre une centaine de pages en plus.

En résumé, c'est une petite déception. Je n'ai peut-être pas su apprécier ce classique à sa juste valeur. J'irai toujours voir le film. Peut-être que rétrospectivement, il me fera plus aimer le roman. Et je pense que je le relirai un jour. Je veux redonner une chance à cette histoire qui a du potentiel et je suis sûre d'être tout simplement passée à côté.

Petit + : La BA envoie du lourd. Elle me fait rêver. Et je suis sûre que j'apprécierai ce film. Et qu'il me donnera encore plus envie de relire le livre.





Lu et chroniqué en mars 2013

lundi 25 mars 2013

Salon du Livre - Paris - 23 mars 2013

Depuis la nuit des temps, je rêvais de faire ce Salon du Livre. N'habitant pas à Paris, je n'en ai jamais eu l'occasion. Cette année j'ai décidé qu'il était tant que je me bouge et que je quitte le Nord Pas de Calais le temps de faire l'aller-retour sur Paris. Bénis soit l'inventeur du TGV. En une heure, je rejoignais la capitale. C'était un peu l'aventure car je ne m'étais jamais rendue à Paris toute seule et encore moins pris le métro là-bas seule. Mais je ne suis pas plus quiche qu'une autre et contrairement aux deux mamies que j'ai croisées dans une rame, je ne me suis pas perdue. (Elles montent. 5 arrêts plus tard, mamie n°1 dit à mamie n°2 : « Oh je crois qu'on n'est pas dans le bon sens. Montparnasse, c'est de l'autre côté je crois. ». Mamie n°1 avait raison. Montparnasse était loin derrière elles. J'ai bien ri, les pauvres.)

Il est 10h pile quand j'arrive Porte de Versailles. Notez le timing impeccable pour quelqu'un qui a une fâcheuse tendance à être en retard ou à arriver tout juste (comme pour prendre mon train pour Paris... J'avais surestimé ma capacité à trouver une place où me garer près de la gare rapidement. J'ai eu chaud.)

Donc revenons à nos moutons. 10h. Porte de Versailles. Je me dirige vers le Hall 1. Munie de mon ticket (Les joies d'être étudiant : 0€ l'entrée. Non négligeable. Même si ce n'est valable que pour une journée il me semble.), je me faufile dans la file et c'est parti. J'ai été assez étonnée de voir qu'il n'y avait aucun contrôle des sacs ni rien. De nos jours, c'est étonnant.

Etant dans les premiers à rentrer, j'ai pu flâner un moment à travers les stands. Je me sentais presque seule tellement il n'y avait personne. Malheureusement, ça n'a pas duré... J'ai pris mon bain de foule pour l'année 2013 sur ma journée.

J'ai donc flâné dans tout le hall, tentant de repérer les différents stands, là où auraient lieu les dédicaces etc. Je me suis tout abord arrêtée au stand Robert Laffont devant le dernier Marc Lévy. Je m'étais jurée de ne pas l'acheter en grand format et d'attendre le format poche. Sauf que je suis faible. Alors je l'ai pris. Et je me suis dirigée vers la scène des Auteurs... où j'ai assisté à la conférence donné par Marc Lévy. J'ai beaucoup aimé sa façon de parler. Je l'avais déjà rencontré en séance de dédicaces à deux reprises mais ce n'est pas pareil que d'assister à une conférence. C'était assez sympa, j'ai appris quelques petites choses sur lui, sa manière de travailler. Et il nous a présenté le vrai Jeannot, en chair et en os, personnage principal de son livre « Les Enfants de la liberté ». J'ai trouvé ça très touchant.

Conférence finie, je me dirige vers la Grande Scène. (Si je me souviens bien du nom...) Et là, je vois Francis Huster, en conférence. Le sujet : Albert Camus. Je ne suis pas restée très longtemps mais de ce que j'ai entendu, ça devait être intéressant.

Je suis passée aussi sur le stand Milady Romance où Elizabeth Aston était en dédicace. J'ai lu « Les filles de Mr Darcy » que j'avais moyennement aimé. Si j'avais eu mon exemplaire, je l'aurais fait signé. Mais comme il était resté au chaud dans ma bibliothèque, je ne me suis pas arrêtée. Et je ne suis pas intéressée par les autres romans sur les autres filles de la famille Darcy...

De retour sur le stand Robert Laffont, je tombe sur « Phoenix – Les Cendres de l'oubli » de Carina Rozenfeld. Ce livre me fait de l'œil depuis sa sortie et j'ai jugé que c'était l'occasion. Surtout qu'elle était en dédicace ce samedi ! De nouveau, je passe à la caisse. Et, alors que j'avais décrété ne pas faire la dédicace de Marc Lévy, je me suis retrouvée en train de faire la queue. Je vous jure, je ne sais pas comment c'est arrivé. Une main invisible a du me pousser... Le destin peut-être. Puis avouons-le, je l'aime bien Marc Lévy. Donc j'ai attendu pour sa dédicace. 2h. Heureusement que j'ai pu discuter avec des gens dans la file. Une fois encore j'aurais bien rigolé. D'ailleurs ...

Dans la file d'attente, se baladait l'équipe du Petit Journal de Canal +. Et avant que je puisse dire « OUF ! », je me suis retrouvée le micro sous le nez et la caméra braquée sur moi. Connaissant la réputation de cette émission, je me suis dit qu'il fallait que je fasse très attention à ce que j'allais dire. J'ai d'ailleurs trop réfléchi car je n'ai pas cessé d'ajouter « Tout simplement » à la fin de mes réponses. ALLEZ COMPRENDRE. Mon cerveau a failli à son devoir. J'ai peur de la diffusion (et j'espère ne pas avoir survécu au montage).

Bref, après cette aventure, j'ai finalement eu mon tête à tête avec notre Marc national. Il a été très agréable, très gentil comme à son habitude. J'en ai profité pour lui demander s'il refaisait une tournée en province et il m'a dit que oui ! Sauf qu'il ne passe pas à Lille pendant sa tournée de printemps. La tristesse en moi. Tant pis.

Juste à côté de lui se tenait Carina Rozenfeld, citée plus haut ! J'ai donc effectué une translation vers la gauche et je l'ai abordée pour une dédicace. Elle n'avait personne, tous les gens venaient pour Marc Lévy à sa gauche ou pour C.J Daugherty (Night School) à sa droite. Cette injustice. Enfin bref, j'ai papoté un petit peu, un dernier au revoir à elle et à Marc Lévy (qui devait se demander ce que je faisais encore là. Oups.) et me revoilà en train de vadrouiller dans le salon.

En vadrouillant j'ai croisé Nelson Monfort, David Foenkinos, Bernard Werber, Carlos Ruiz Zafon, François Bayrou, Simon Astier (le frère d'Alexandre Astier. Vous savez notre fameux roi Arthur dans Kaameloot.), Superman, Iron Man, Batman et Petit Biscuit et d'autres ! Mais j'ai raté les frères Bogdanov. Snif.

J'ai fait trois derniers arrêts : au stand du Musée des Lettres et des Manuscrits pour récolter une entrée gratuite que je compte utiliser en avril, un arrêt sur le stand du Magazine Littéraire (où j'ai acheté les 4 numéros que vous pouvez voir sur les photos ci-dessous) et un arrêt sur le stand des Editions Rebelle où je ne voulais pas prendre de livre mais finalement... J'ai craqué.

Voilà en gros ma journée au Salon. Le retour a été dur (quoique aussi assez divertissant... Une jeune femme voulait rentrer dans le métro avec 8 ballons de baudruches dans chaque main... Comment on en vient à prendre le métro avec plus de dix ballons de baudruches ? Il va falloir qu'on m'explique.).

Je garde un très bon souvenir de ce premier salon et j'espère pouvoir y retourner. Il y a des gens sympas, des expositions sympas (le piano-cocktail du film « L'écume des jours » adaptée du chef d'œuvre de Boris Vian !), des livres sympas... Bref tout est sympa. J'espère pouvoir le refaire en 2015 !

BILAN DES COURSES :

- 3 livres. 3 dédicaces.
- 15 marques pages récupérés un peu partout
- 4 magazines
- Des courbatures.











samedi 16 mars 2013

Jane Austen : Mansfield Park


Mansfield Park :

Résu
mé Livraddict : Fanny Price est issue d'une famille pauvre qu'elle quitte à l'âge de dix ans pour vivre avec son oncle et sa tante, Sir Thomas et Lady Bertram, à Mansfield Park. Sir Thomas désire en effet aider Mrs. Price, la mère de Fanny et la sœur de Lady Bertram, en prenant en charge l'éducation de Fanny.
Celle
-ci est donc élevée avec ses cousins, légèrement plus âgés qu'elle, Tom, Edmund, Maria et Julia, mais il lui est presque constamment rappelé qu'elle leur est inférieure. Seul Edmund fait preuve de gentillesse à son égard; Maria et Julia la méprisent, Tom ne lui prête pas attention. Fanny maintient une correspondance régulière avec son frère William, officier de la Royal Navy. Elle acquiert en grandissant, notamment au contact d'Edmond, un sens moral qui lui sert de guide pour toute chose. La gratitude et l'affection qu'elle éprouve à l'égard de son cousin se transforment au fil des ans en un amour qu'elle garde secret.
Les jours passent calmement à Mansfield Park, jusqu'au jour où Lord Bertram part aux Caraïbes et que de nouveaux jeunes gens font leur arrivée dans les environs : Mr. et Miss Crawford, frère et sœur de la femme du nouveau pasteur. Leur arrivée bouleverse la vie austère de Mansfield Park, sous les yeux de Fanny...

MON AVIS :


Etant une fervente admiratrice du travail de Jane Austen, je me devais de lire Mansfield Park. Je n'ai plus qu'une œuvre d'elle à lire : « Persuasion ». J'ai hâte de voir ce que ce dernier ouvrage me réserve même si, d'un côté, je suis triste d'avoir fini la bibliographie de cette auteure britannique.

Mansfield Park raconte l'histoire de Fanny Price recueillie par son oncle Sir Thomas Bertram dans son enfance. Evidemment, on retrouve les thèmes chers à Jane Austen. Nous évoluons dans une société bourgeoise voire aristocrate. Sir Thomas a deux filles et deux fils. Sa femme est indolente et la sœur de celle-ci insupportable. A côté de chez eux, dans le presbytère s'installent le docteur Grant et sa femme. Plus tard, les rejoignent Mary et Henry Crawford, frère et sœur de Mme Grant. Toutes ces relations sont présentées dans les premières pages du roman et je dois dire qu'au début je m'y suis perdue. J'avais du mal à retenir qui était qui, quelle relation les reliait... Une fois que j'avais bien intégré la généalogie et les amitiés, tout s'est bien déroulé.

Si vous avez déjà lu des romans de Jane Austen, vous n'êtes pas sans savoir que la trame de fond est globalement toujours la même : des jeunes de bonne société qui sont en âge de se marier évoluant dans leur famille. Mansfield Park ne déroge pas à la règle. Mansfield Park est le lieu central du roman. On le quitte seulement pendant quelques pages pour Portsmouth, ville d'origine de Fanny. Dans cette grande demeure de Mansfield nous allons donc voir évoluer Fanny, ses cousins, cousines ainsi que les habitants du presbytère. Techniquement, il ne se passe pas grand-chose. Nous assistons à une description du quotidien de la bourgeoisie de l'époque : dîner, lecture, promenade, jeux de société. Rien de bien folichon. Mais c'est justement ça que j'aime dans les œuvres de Jane Austen. Il ne se passe rien mais dans le fond, on est intrigué. Cela ne ressemble tellement pas à ce que nous vivons à notre époque. Puis, comme dit auparavant, tous les jeunes gens de ses œuvres sont en âge de se marier. Et moi, j'aime bien m'amuser à deviner qui va finir avec qui... Avant, Jane Austen me surprenait mais dorénavant, je connais par cœur ses filons. Néanmoins, ça ne me dérange pas. Il y a toujours des éléments nouveaux. On ne sait jamais à l'avance COMMENT et POURQUOI ils finiront par se marier. Il y a toujours de la surprise.

Pour ce qui est des personnages, encore une fois, on a un vrai panel de personnalités. Fanny, l'héroïne, est effacée, calme, presque transparente. Mais Jane Austen a su la rendre attachante. Ses cousines Maria et Julia méprisent Fanny et sont elles-mêmes méprisables (elles me rappelaient un peu Kitty et Lydia Bennet). Thomas, cousin de Fanny, ne lui prête aucune attention. D'ailleurs, s'il n'avait pas existé, ce n'aurait presque rien changé au roman. Seul son cousin Edmond se soucie d'elle. Il dégage un certain charisme et une certaine prestance. J'ai beaucoup aimé son caractère. Quant à Mary et Henry Crawford, on devine quels sont leurs vrais caractères assez rapidement mais ils arrivent à vous faire douter jusqu'à la fin du roman. Je ne les ai pas trouvés si antipathiques que ça (sauf à certains moments... mais je ne peux pas en dire plus). Pour finir, j'ai adoré la tante de Fanny : Mrs Norris. Elle est exécrable, radine et ça la rend tellement ridicule que ça me faisait rire (sauf quand elle ne cessait de rabaisser Fanny. C'était de la méchanceté gratuite.)

En bref, ce roman de Jane Austen correspond bien à ce à quoi je m'attendais. On retrouve la plume aiguisée de l'auteure, son humour, son style tout à fait britannique. On est plongé dans un univers qui nous est inconnu mais qui par certains côtés pourrait faire rêver les plus romantiques et nostalgiques d'entre nous.
MON AVIS SUR L'ADAPTATION ITV :

C'est avec beaucoup d'attente que j'ai entamé cette adaptation. J'avais entendu dire qu'elle n'était pas terrible et au fond de moi, j'espérais que ce ne soit pas vrai.

Le livre de Jane Austen est foisonnant de détails. Elle s'attarde sur beaucoup d'évènements mais au moins, on connaît bien les personnages et rien ne nous échappe.

Déjà, le casting du film. J'ai eu énormément de plaisir à retrouver dans cette adaptation Billie Piper dans le rôle de Fanny Price (Elle incarnait Rose dans Doctor Who !) ainsi que Joseph Morgan dans le rôle de William Price (il joue actuellement le rôle de Klaus dans The Vampire Diaries. Un méchant comme je les aime.). On y croise aussi Michelle Ryan (Doctor Who, Merlin) et Hayley Atwell (parfaite dans la série Pillars of the Earth, aux côtés d'Eddie Redmayne. On la voit aussi aux côtés de Chris Evans dans le film Captain America !)

Dans le film, beaucoup de choses passent à la trappe. Le personnage de Yates n'apparaît pas. Il est peut-être secondaire mais il a son importance. Quand on adapte un roman, je veux bien que l'on coupe des choses mais de là à supprimer un personnage... Ensuite, on ne met pas beaucoup l'accent sur la relation entre Fanny et Mlle Crawford. J'ai trouvé que le peu de scènes qu'elles partageaient ne refléter pas vraiment leur amitié, bien que du côté de Fanny, ce soit plus une amitié « d'obligation ». De plus, Fanny, dans le livre, est mise à l'honneur lors d'un bal à Mansfield. Le bal est mentionné dans le film mais la Fanny du film préfère un pique-nique. Donc, nous n'avons pas droit à un bal mais à un pique-nique. Mais comparer à ce que je m'apprête à dire, ceci est de moindre importance.

En effet, dans le livre, Fanny part retrouver sa famille à Portsmouth. C'est un passage assez important à la fois pour Fanny mais aussi pour sa sœur. Dans le film, Fanny ne part pas à Portsmouth. En revanche, la famille Bertram QUITTE Mansfield Park pour trois semaines en laissant Fanny SEULE dans le domaine. Dans le livre, le séjour à Portsmouth de Fanny permet une certaine entrevue (dont je ne vous dirai rien pour éviter tout spoiler). Les scénaristes et le réalisateur du film ont donc trouvé la solution de laisser seule Fanny pour que l'entrevue puisse avoir lieu. Mais POURQUOI ? POURQUOI ont-ils fait ça ? Je doute sincèrement qu'à l'époque, des gens de bonne famille laissent leur cousine seule dans un tel domaine pour une si longue durée. Imaginez si un gentleman mal intentionné passé par là ? Adieu l'honneur de Fanny. Ils se sont crus au XXIème siècle, c'est pas possible. J'ai trouvé ça tellement gros... Je sais bien que c'est une adaptation mais il faut peut-être prendre en compte les règles de vie de l'époque... Je peux me tromper mais, sans vouloir me vanter, j'en doute fort.

La fin du film est plutôt très jolie. Par moment, ça fait un peu (pardonnez-moi l'expression) "cucul la praline" mais j'ai bien rigolé du coup. Et rire, même si je ne pense pas que c'était le but premier de ces scènes que j'ai en tête, ce n'est pas négligeable et c'est bon pour la santé.
 Lu et chroniqué en mars 2013

lundi 11 mars 2013

C'est Lundi, Que lisez-vous ? [Part 3]





Ce rendez-vous a été initié par Mallou et repris par Galléane
La vidéo :




Ce que j'ai lu la semaine dernière : 




Semaine prolifique niveau lecture !



Ce que je lis cette semaine :   





Ce que je lirai la semaine prochaine :

Le destin nous le dira la semaine prochaine ! 



Et vous, que lisez-vous ?

dimanche 3 mars 2013

Intermède Vidéo : Nouveautés de février dans ma PAL


Tout est dit dans la vidéo !
Bonus : dans la vidéo on entend des clochettes... et on peut apercevoir un invité surprise si on est attentifs... Je m'en suis rendue compte en visionnant la vidéo. Oops !
Petit Bonus avec les photos ci-dessus pour un meilleur visuel des livres achetés !