dimanche 28 juillet 2013

Gilles Legardinier : Demain j'arrête !



Demain j'arrête !

Comme tout le mon
de, Julie a fait beaucoup de trucs stupides.
Elle pou
rrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier... Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret.
Poussée par
une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?

MON AVIS :

Ce roman m'avait attirée avec sa couverture toute mignonne. Un chat coiffé d'un bonnet péruvien, avouez qu'on n'en croise pas tous les jours ! Reçu en cadeau pour mes 20 ans, j'ai attendu l'été pour me lancer dans cette lecture détente qui s'annonçait sans prise de tête.

Autant vous l'annoncer de suite, j'ai lu ce roman en une journée. En parcourant les blogs tout au long de l'année et en discutant avec certains d'entre vous, j'ai vu que beaucoup avaient adoré cette lecture, certains en ont fait un coup de cœur. Pour ma part, j'ai passé un bon moment mais je doute garder un souvenir impérissable de ce roman.

Tout d'abord, l'histoire ne casse pas des briques. La trame principale n'est pas exceptionnelle, vous ne me direz pas le contraire : Julie veut faire connaissance de son nouveau voisin, il est beau et parfait et ils n'ont plus qu'à tomber dans les bras l'un de l'autre. Néanmoins, j'ai apprécié suivre leurs péripéties et leurs différents rendez-vous. Parfois c'était mignon, parfois complètement décalé.

Le côté décalé apparaît d'entrée de jeu avec le nom du voisin : Ricardo Patatras. Si ça, ce n'est pas un nom décalé... Je dirai même ridicule. Et de ce fait, je n'ai pas trouvé ça crédible. Je sais bien qu'il existe des noms de famille dans ce genre mais avec ce nom, l'auteur en a rajouté une couche et c'était celle de trop. Mais si on oublie son nom de famille, le personnage est sympathique. Julie, personnage principale, l'est tout autant. En fait, tous les personnages sont sympathiques et attachants. Ils ne sont pas exceptionnels mais ils représentent la vie quotidienne. Ils sont l'excuse parfaite pour Gilles Legardinier : grâce à eux, il distille des petits messages sur la vie, sur l'amour, l'amitié et la famille.

Le style de l'auteur est léger, frais, rafraîchissant. Il donne un caractère un peu fou à son personnage principal : Julie et cela laisse place à des répliques détonantes. Il y a des situations cocasses qui vous arrachent facilement un sourire mais difficilement un éclat de rire.

La dernière partie du livre m'a cependant déçue. Niveau farfelu, c'est le summum, la cerise sur le gâteau. Autant le farfelu ne me gênait pas dans les trois premiers quarts. Tout concordait bien, c'était réaliste, ça mettait de bonne humeur. Mais la dernière grosse action et le dénouement sont beaucoup trop gros pour être vrais. Je n'ai pas aimé la tournure que prenaient les choses.

Globalement, j'ai vraiment apprécié même si mon avis final est mitigé. C'est mignon, c'est sympathique et ça détend. Je ne recherchais rien de plus dans cette lecture.
 
Lu et chroniqué en juillet 2013

jeudi 25 juillet 2013

Ernest Hemingway : Le vieil homme et la mer

Le vieil homme et la mer

Le roman met en scène deux personnages principaux : Santiago, un vieux pêcheur pauvre, et Manolin, jeune garçon tendre. L'histoire se déroule à Cuba, dans un petit port près du Gulf Stream.

Man
olin accompagne Santiago à la pêche, mais ils n'ont rien pris depuis 84 jours. Les parents de Manolin qui trouvent que Santiago est « salao » ou « salado », c'est-à-dire malchanceux, décident qu'il embarquera sur un autre bateau, celui-ci ramène en effet trois grosses prises en une semaine!
Chaq
ue soir Manolin voit le vieux revenir bredouille, cela lui cause une grande tristesse, il l'aide à remonter la barque, les lignes et le harpon. La voile, usée et rapiécée, roulée autour du mât, figure le drapeau en berne de la défaite. Le jeune garçon lui trouve de quoi manger et prend soin de lui, il a peur de le voir « partir », il n'est pas question de pitié, mais d'amour et de respect.

MON AVIS :

Il n'y a même pas un mois de cela, je découvrais Ernest Hemingway à travers son œuvre Paris est une fête. A la suite de cette lecture, de nombreuses personnes m'ont conseillé de lire Le vieil homme et la mer. Je me le suis très vite procuré et en vue du petit nombre de pages, je l'ai lu presque immédiatement. Comme le montre la photo de l'article, j'ai lu le roman au bord de la mer, à Brighton en Angleterre exactement. Je trouvais que c'était le lieu approprié.

Avec cette nouvelle découverte d'Hemingway, je suis confortée dans l'idée que cet auteur avait du talent. Néanmoins, il est très difficile d'écrire cette chronique. J'ai à la fois beaucoup de choses à dire et à la fois très peu.

L'histoire est très particulière. On ne peut pas dire qu'elle soit extraordinaire ou originale. Pourtant, je l'ai trouvée belle et merveilleuse bien que triste. Le vieux, répondant au nom de Santiago, a très peu de chance à la pêche. Il revient souvent bredouille. Un jour qu'il embarque seul, il pêche une prise énorme. Cette prise, un espadon, est le centre de cette œuvre. Grâce à elle, on remarque que le vieil homme reste combattif et on est admiratif face à sa détermination, son courage. Techniquement, il ne se passe rien d'autre que ce combat entre l'homme et sa prise. Mais pourtant, on accroche au récit. Hemingway nous fait monter dans l'embarcation du vieil homme. On vit chaque minute avec lui, priant pour qu'il réussisse et rentre enfin victorieux au port.

Une fois la lecture entamée, il est difficile de s'arrêter. La plume d'Hemingway est très douce. Je l'ai encore plus ressenti dans ce roman que dans Paris est une fête. Le style est plus ou moins le même mais les émotions ressenties à la lecture sont différentes. Vous ne pouvez pas rester indifférent à l'histoire de Santiago. Au fil des pages, vous comprenez la douleur de Santiago, sa lutte contre son âge, contre son corps, contre sa malchance. Jusqu'au bout, l'espoir est là. Le jeune garçon qui l'accompagne au début et à la toute fin de ce court roman fait preuve de patience et de loyauté envers le vieil homme, il est comme la bouée de sauvetage de Santiago qui pense sans cesse au petit lors de sa folle traversée.

En somme, Le vieil homme et la mer vous raconte une histoire d'amour, de courage et d'espoir. Avec ce court roman, Hemingway fait preuve de concision mais vous livre un beau message à travers la métaphore du pêcheur et de l'espadon. 
 
Lu et chroniqué en juillet 2013
 

lundi 22 juillet 2013

C'est Lundi, Que lisez-vous ? [Part 4]





Ce rendez-vous a été initié par Mallou et repris par Galléane



Ce que j'ai lu la semaine dernière : 



12 corsets qui ont changé l'Histoire : 12 petites histoires qui ont fait la Grande. On croise Cléopâtre, Marie-Antoinette et Mata Hari parmi d'autres jeunes femmes qui ont fait l'Histoire de la France !

Le vieil homme et la mer : Hemingway a définitivement une très belle plume. Cette histoire est belle et triste à la fois. 

Mes avis sur ces deux lectures arriveront ultérieurement.
 
  Ce que je lis cette semaine :   




The Cripple of Inishmaan : Pièce de Martin McDonagh. Je vais la voir en représentation à Londres dans deux semaines, avec Daniel Radcliffe dans le rôle principal. Histoire de ne rien louper, je lis la pièce avant !

Looking for Alaska : Etant une grande admiratrice de John Green, je me dois de découvrir ce roman qui, apparemment, a fait pleuré pas mal de lecteurs !

Ces deux lectures sont des lectures en anglais.


Ce que je lirai la semaine prochaine :

Je déteste planifier mes lectures. Je verrai bien en fouillant dans ma PAL !



Et vous, que lisez-vous ?

vendredi 19 juillet 2013

Intermède vidéo : le Tag Sans Nom

Me revoici avec une nouvelle vidéo ! Cette fois-ci, vous avez droit à un tag auquel Kevin de Palace-of-books m'a obligé à participer ! Mais je l'ai fait de bon coeur !


Voici les questions auxquelles j'ai répondues :


Es tu un acheteur compulsif de livres ?

A quelle fréquence achètes tu des livres ?

As-tu une librairie favorite ?

Fais tu des achats livresques seul ou accompagné ?

Librairie ou achat sur le net ?

Vers quel type de livres te tournes tu en premier ?

Préfères tu les livres neuf ou d’occasion ou les deux ?

Qu’aimes tu dans le shopping livresque ?

Te fixes tu une limite d’achats de livres par mois ?

A combien s’élève ta wish-list ?

Cites trois livres que tu veux là maintenant tout de suite ?

Précommandes-tu tes livres ?

Pourquoi ce pseudo-nom de blog ?

Parle-nous de ton prof préféré ?

Parles nous de ton premier concert ?

Quel est ton endroit préféré au monde ?

Un endroit que tu aimerais visiter ?

Parles nous de quelque chose qui te rend complétement fou/folle en ce moment ?

Si tu pouvais posséder quelque chose instantanément juste en claquant des doigts ?

Qui tagues-tu ?

mercredi 10 juillet 2013

Harper Lee : Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur


Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort.

Ce
bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès et reçut le prix Pulitzer en 1961. Il ne suffit pas en revanche à comprendre pourquoi ce roman est devenu un livre-culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays, pourquoi, lors d'une enquête réalisée aux Etats-Unis en 1991, sur les livres qui ont changé la vie de leurs lecteurs, il arrivait en seconde position, juste après la Bible.

L
a vérité est que, tout en situant son histoire en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cet ouvrage tient du conte, de la court story et du roman initiatique. "Il a la légèreté et le poids que recherche le véritable amateur de roman et cette vertu si rare de pouvoir être lu à tout âge, quelle que soit l'éducation qu'on ait reçue, de quelque pays que l'on vienne, à quelque sexe que l'on appartienne. On y trouvera nécessairement un univers communiquant avec le sien par le miracle de l'écriture et de l'enfance ", écrit Isabelle Hausser dans la postface qu'elle a rédigée pour ce livre.

MON AVIS :

Ce titre m'intriguait depuis très longtemps. Mais juste le titre car je ne connaissais absolument pas l'histoire. J'ai donc décidé de lire ce livre parce que je savais que c'était un classique de la littérature américaine et parce que je trouvais le titre prometteur et intrigant.

En lisant la quatrième de couverture, je pensais avoir affaire à une histoire dramatique. En effet, la couverture annonce le procès d'un homme noir accusé d'avoir violé une jeune femme blanche. Je pensais donc que toute l'histoire tournerait vraiment autour de ce sujet mais pas du tout. Evidemment, elle reste centrale mais j'imaginais qu'elle aurait une ampleur beaucoup plus grande. L'histoire en elle-même n'est donc pas spécialement originale. Nous sommes face à des faits réalistes se déroulant en 1935 traitant du racisme et de l'enfance. Néanmoins, c'est écrit d'une telle manière que vous êtes happés par le roman. La narratrice est la petite Scout. Je m'attendais à ce que la narration soit assez simpliste mais au final, nous ne nous rendons pas spécialement compte que le roman est narré par une enfant.

Pour ce qui est des personnages, je les ai tous relativement bien appréciés. Scout et Jem sont des enfants qui ne saisissent pas encore tout à fait le fonctionnement de leur société. Néanmoins, ils sont conscients du racisme qui les entoure même s'ils ne le comprennent pas. Et c'est ce point qui m'a beaucoup plu. Ils ont été élevés d'une telle manière qu'ils ont l'esprit ouvert. Je trouve cette qualité primordiale et j'espère que, si un jour j'ai des enfants, je saurais les élever de sorte qu'ils acceptent les autres tels qu'ils sont. Je me suis donc très vite attachée à eux. Ils sont innocents mais plus l'histoire avance, plus ils grandissent et prennent conscience du monde extérieur. Ils comprennent petit à petit toutes les injustices que les noirs subissent dans leur société. J'ai beaucoup aimé l'éducation que Jem et Scout ont reçue. Leur père Atticus est un personnage touchant. J'aime beaucoup sa façon de parler, de céder à ses enfants pour leur bien. Néanmoins, je reste sur ma faim quant à un personnage : Boo Radley. Il prend une place importante dans l'histoire mais on en sait tellement peu sur lui... J'aurais aimé qu'il soit plus développé même si tout ce mystère autour de lui confirme le caractère emblématique du personnage.

Au final, je ne peux dire pas ajouter grand-chose à cette chronique. J'ai adoré cette lecture. Je ne m'attendais pas à une telle histoire ni à de tels personnages. Harper Lee a une très belle plume et vous tournez les pages sans vous en rendre compte !

PS : Cette chronique m'aura donné du fil à retordre. Je l'ai réécrite de nombreuses fois sans jamais être satisfaite. Les mots ne me viennent pas, je n'arrive pas à les mettre dans un ordre correct pour rendre justice à ce que j'ai ressenti en lisant.


Lu et chroniqué en juillet 2013