Le champ de
personne
" Je buvais de l'eau dans le caniveau avec Capi pour attraper la polio.
J'avais lu que Garrincha, l'ailier droit du Brésil, avait eu la
poliomyélite. Depuis, il a une jambe plus courte et c'est le meilleur
dribbleur du monde. "
Avec une tendresse et une complicité nostalgiques, Daniel Picouly dresse le portrait d'un gosse, dans une banlieue parisienne des années 1950. Pour ce dernier, tout est prétexte à émerveillement. C'est d'abord un père chaudronnier à qui il prête une vie secrète ; c'est aussi le regard curieux qu'il porte sur une mère omniprésente et une douzaine de frères et de soeurs. Mais c'est surtout, au bout de la rue, entre un mur et un pan de ronces, un endroit anodin que la naïveté de l'enfance rend magique : le champ de personne...
Avec une tendresse et une complicité nostalgiques, Daniel Picouly dresse le portrait d'un gosse, dans une banlieue parisienne des années 1950. Pour ce dernier, tout est prétexte à émerveillement. C'est d'abord un père chaudronnier à qui il prête une vie secrète ; c'est aussi le regard curieux qu'il porte sur une mère omniprésente et une douzaine de frères et de soeurs. Mais c'est surtout, au bout de la rue, entre un mur et un pan de ronces, un endroit anodin que la naïveté de l'enfance rend magique : le champ de personne...
MON AVIS :
Lorsque j’étais en classe de 3e,
notre professeur nous avait conseillé de lire « Le Champ de personne » de Daniel Picouly.
J’avais entamé la lecture et abandonné au bout de la page 88 (non je n’ai pas
une excellente mémoire… J’avais juste laissé mon marque-page !)… Cette
fois-ci, j’en suis venue à bout mais je comprends pourquoi j’ai abandonné lors
de ma première tentative.
Ce roman n’est pas inintéressant,
loin de là, mais il est difficile à suivre ! Daniel Picouly y raconte son
enfance, ses souvenirs et ses bêtises. Il est le cadet d’une famille de douze
enfants et ils vivent tous entassés dans un petit pavillon. Avec un tel
contexte familial, vous vous doutez bien qu’il y a énormément de choses à
raconter !
Toutes les anecdotes sont très
intéressantes à lire. Elles sont vives, souvent joyeuses et racontées avec
entrain. Daniel Picouly nous raconte ses souvenirs avec beaucoup de passion
mais il se laisse parfois emporter par la puissance des ces derniers. Ainsi, de
nombreuses digressions emmènent le lecteur un peu partout dans la mémoire de
l’auteur. Pour des lecteurs peu aguerris, il est très facile de se
perdre ! Ces digressions ne m’ont pas gênée mais elles m’ont rapidement
lassée. En effet, ça en devient assez monotone, il n’y a plus de réelles
surprises. J’ai suivi les pensées de l’auteur avec intérêt au départ et j’ai
fini par les suivre avec un regard ennuyé. Ça m’agaçait de passer d’un souvenir
à l’autre, sans avoir la fin du premier avant quelques paragraphes.
Malgré cette note négative, je ne
ressors pas de cette lecture totalement déçue. Les personnages sont assez
touchants, j’ai beaucoup aimé l’enfant qu’était Picouly. Certains passages sont
aussi marquants, notamment ceux de l’école. J’ai beaucoup aimé sa relation avec
ses camarades et avec son instituteur. Si je devais décrire ces passages avec
un adjectif, je choisirai « espiègle » ! Ensuite, j’ai beaucoup
aimé la place de sa maman dans le roman. Il lui raconte ses souvenirs et elle
le corrige parfois. C’était assez déroutant dans un premier temps mais on s’y
fait !
Enfin, le style de l’auteur,
malgré les digressions, est agréable. On se prend assez vite à son jeu et il
arrive à nous faire voyager avec lui dans les années 1950, du moins, pendant un
temps. Malgré le style est agréable, j’ai trouvé le récit un peu long. J’ai
eu du mal à lire les 100 dernières pages. Je ne voulais pas abandonner mais j’avais
hâte de terminer le roman. Ce n’est jamais bon signe pour les lecteurs d’avoir
ce genre d’arrière-pensée !
En somme : une lecture avec
un ressenti mitigé.
Moi, quand je n'arrivais pas à lire les 150 dernières pages. |
Dommage ! Je te souhaite une meilleure lecture à venir :)
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