mardi 22 décembre 2015

Katharina Hagena : Le goût des pépins de pomme





Le goût des pépins de pomme

A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga. Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes. Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l'oubli.

MON AVIS :

Offert lors de mes 18 ans par une de mes plus proches amies, ce roman traînait dans ma bibliothèque depuis quelques années. Lors d’un rangement de mes étagères, je suis retombée sur lui et je me suis dit qu’il était temps de lire, d’autant plus qu’il avait l’air pas mal du tout. Je n’ai pas mis trop de temps à le lire mais le problème, c’est que je l’ai définitivement fermé il y a un mois. Mon avis ne risque pas d’être extrêmement précis et pointilleux. Mes souvenirs sont trop vagues, malheureusement.

Le titre est très intrigant et je me demandais ce qu’était sa signification. J’ai un vague souvenir comme quoi c’était expliqué dans le roman mais ça ne m’a absolument pas marqué. Cela signifie sans doute que j’ai été déçue par cette explication. Les titres de roman sont tellement importants !

Néanmoins, ce serait dommage de s’arrêter là-dessus uniquement. En effet, je n’ai pas détesté cette lecture. Je sortais d’une grosse panne lecture lorsque je l’ai entamé alors je dois avouer que je n’étais pas toujours complètement dedans… C’est certainement pourquoi j’ai si peu de souvenirs.

Durant ma lecture, j’ai eu énormément de difficultés à retenir le nom des personnages, à comprendre les liens familiaux qui les reliaient, et même à savoir le nom du personnage principal. Ça ne m’était jamais arrivé et j’ai été mal à l’aise. J’ai trouvé que je n’étais pas digne de lire le travail de l’auteur car je ne savais pas y prêter l’attention qu’il méritait.

Ma mémoire me rappelle néanmoins que j’ai apprécié certains passages. Les flash-back étaient les plus mouvementés et intéressants. L’histoire d’amour m’a plu mais elle était tellement courue d’avance que je n’ai pas ressenti grand-chose. J’étais contente pour les deux protagonistes, c’était mignon, ils ont vécu de jolies choses mais ça ne m’a fait frissonner. Le personnage principal, Iris, est assez particulier. Maladroite et pas toujours très bien organisée, elle se fourre parfois dans des situations burlesques. 

La plume de Katharina Hagena a cependant été salvatrice pour moi. Même si j’avais des moments d’absence pendant ma lecture, elle a su me redonner cette petite étincelle qui me manquait depuis quelques semaines quand je lisais. 

En somme, c’est une lecture agréable et douce qui vous plonge dans un océan de souvenirs.


Ce n'était pas si mal, n'est ce pas ?

1 commentaire:

  1. Je me souviens que, pour ma part, j'avais été plutôt très surprise par ce roman, mais en bien ! ;) Je lis peu de contemporaine (quoique je m'y mette un peu depuis quelques temps :D ) et ce roman faisait un peu office d'OVNI dans ma PAL quand je l'ai lu il y'a deux ou trois ans... J'avais trouvé l'histoire racontée avec pudeur et délicatesse et le sujet est bien amené et maîtrisé. Et malgré l'intrigue amoureuse qui, je suis d'accord avec toi, est cousue de fil blanc, on s'attache vite aux personnages. ;)

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