jeudi 22 octobre 2015

Jennifer Niven : Tous nos jours parfaits



CRITIQUE REALISEE DANS LE CADRE DES CHRONIQUEURS GALLIMARD

Tous nos jours parfaits

Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie.
Finch est la "bête curieuse" de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases "d'éveil" où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissée submerger par la culpabilité.
Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante: l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.

MON AVIS :

Tout d’abord, je remercie à nouveau les Editions Gallimard Jeunesse pour m’avoir envoyé ce roman ! Merci pour ces longues années de partenariat et de confiance.

J’avoue, sans ce service presse, je n’aurais pas lu ce roman. Je ne suis pas très portée vers les histoires romantiques et je commence à avoir un peu de mal avec ces romans pour adolescents. Je ne dénigre pas ces lectures, bien au contraire, mais j’y trouve de moins en moins mon compte.

Le roman de Jennifer Niven se lit très facilement et très rapidement. Même si nous ne sommes pas complètement happés par son univers, son écriture fluide nous permet d’avancer très vite dans notre lecture. Il n’y a aucune prise de tête possible, tout est simple et limpide. De plus, elle arrive à insuffler à son écriture une certaine poésie et une certaine musicalité. C’est très plaisant et cela correspond bien à certains sujets abordés.

Les deux personnages principaux sont Finch et Violet, deux adolescents ayant chacun subit des traumatismes. Ils se rencontrent dans des circonstances assez particulières mais ils se sont bien trouvés. Leurs traumatismes permettent à l’auteur d’évoquer le lourd sujet du suicide. Néanmoins, je n’ai pas spécialement accroché à la manière dont il était abordé. Ce  n’est pas qu’il est mal abordé mais j’ai trouvé que son évocation était maladroite. De plus, les personnages ont déjà connu des événements difficiles dans leur vie et l’auteur en rajoute une lourde couche. 

Contrairement à beaucoup sur la blogo, je n’ai pas éprouvé de grand choc émotionnel à la fin : je n’ai pas pleuré, je n’ai pas été étonnée, je n’ai pas sourcillé. En réalité, j’ai à peine réagi. Cette fin m’a déçue car j’ai trouvé qu’elle passait pour la solution de facilité pour l’auteur et qu’elle était trop dure pour les personnages. Oui, ce n’est pas évident d’écrire un bon livre mais Jennifer Niven s’en sort tout de même très bien : juste, j’aurais été elle, je n’aurais pas écrit cette fin. Et oui, la fin est dure pour les personnages et oui, ça représente la réalité parce que la vie est loin d’être rose pour tout le monde. Mais en refermant le livre, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’après pour les personnages. Et je n’ai pas aimé ce que j’ai imaginé !

En bref : c’est une bonne lecture, qui ne me marquera pas éternellement mais qui m’a tout de même permise de passer un bon moment. 


2 commentaires:

  1. Dommage que cela ne t'ait pas plus marqué que cela, pour ma part j'ai adoré :)

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  2. J'aimerais tout de même tenter ce roman ! :)

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