Outlander
Au cours d'une promenade sur la lande, elle est attirée par des
cérémonies étranges qui se déroulent près d'un menhir. Elle s'en
approche et c'est alors que l'incroyable survient : la jeune femme est
précipitée deux cents ans en arrière, dans un monde en plein
bouleversement ! 1743. L'Ecosse traverse une période troublée. Les
Highlanders fomentent un nouveau soulèvement contre l'occupant anglais
et préparent la venue de Bonnie Prince Charlie, le prétendant au trône.
Plongée dans un monde de violences et d'intrigues politiques qui la
dépassent, Claire ne devra compter que sur elle-même pour surmonter les
multiples épreuves qui jalonnent ce formidable voyage dans le temps.
Elle connaîtra l'aventure et les périls, l'amour et la passion. Jusqu'au
moment crucial où il lui faudra choisir entre ce monde palpitant
qu'elle aura découvert et le bonheur qu'elle a connu et qui, désormais,
lui paraît si lointain...
MON AVIS :
Il y a de ça quelques semaines
maintenant, la série américaine ‘Outlander’ faisait grand bruit sur Twitter.
Puis, à la suite de quelques discussions, j’ai décidé de m’y mettre moi aussi.
J’ai adoré cet univers, j’ai adoré les personnages et j’ai adoré l’intrigue. Ni
une ni deux, je décide donc de lire le livre… et je n’en ressors pas indemne.
Le livre est un très, très gros
pavé : 852 pages, il faut avoir envie et le temps de les découvrir. Pour
ma part, j’avais l’envie mais peu de temps. J’ai donc mis un mois à lire ce
roman et c’est cela qui m’empêche de le classer dans la catégorie coup de cœur.
L’histoire est celle de Claire
Beauchamp et démarre en 1945. La jeune femme est en Ecosse avec son mari,
Frank. Lors d’une promenade, Claire se retrouve au sein d’un cercle de menhirs
et est projetée en…1743. Elle a fait un bond de 200 ans dans le passé et sa vie
ne sera plus jamais la même. Pour ce premier intégral, ce bond dans le passé
est le seul réel élément merveilleux du roman. Le reste pourrait être
absolument réaliste. Claire arrive dans
les Highlands et est très vite perdue. Elle fait la rencontre de personnages
malsains comme Jonathan Randall et de personnages plus enclins à la protéger
comme Dougal Mackenzie et Jamie.
En 852 pages, l’auteur prend le
temps de bien développer les relations entre chacun des personnages mais aussi
de décrire avec précision ce monde nouveau dans lequel Claire a
malencontreusement atterri. Le lecteur prend
ses marques petit à petit, en même temps que Claire. Comme je l’ai souvent dit,
la narration à la première personne me plaît de moins en moins car le
personnage a toujours tendance à finir par me taper sur les nerfs. Ici, bien
que nous soyons dans ce type de narration, Claire m’a beaucoup plu. C’est une
femme forte, qui a du caractère et qui est très intelligente. Alors que dans
une situation comme la sienne, nous perdrions vite les pédales, elle a su
garder la tête froide. Ce type d’héroïnes me plaît car c’est le contraire des
héroïnes de Young Adult comme Katniss ou Tris. Ces deux dernières sont fortes
mais leurs sentiments amoureux les rendent très agaçantes. Ici, Claire a aussi
des sentiments amoureux mais ceux-ci sont naissants et ils n’occultent pas son
caractère fort ni l’intrigue. En cela, je la trouve très agréable à suivre.
Claire n’est pas le seul
personnage central, bien évidemment. A ses côtés, évoluent d’autres personnages
et notamment Jamie. Jamie est un jeune écossais, un peu plus jeune que Claire.
Il est le stéréotype même du héros masculin : il est fort, drôle, sexy.
Mais le décrire ainsi, ce n’est pas lui rendre justice. Ce personnage est plein
de sentiments et de souffrances. L’auteur nous dévoile Jamie petit à petit et
au fur et à mesure des pages, on s’attache à lui. Comme beaucoup, il m’a
séduite. Quant aux personnages plus secondaires, ils sont moins développés mais
Diana Gabaldon a su leur donner une forte prestance. Colum et Dougal Mackenzie,
Jenny et Ian sont les quatre qui ont le plus retenu mon attention. Ceux sont
deux duos bien différents mais qui promettent de réserver encore pas mal de
surprises. Colum et Dougal sont des écossais pure souche, qui mènent leur
territoire d’une main de fer mais qui cachent de lourds secrets. Jenny et Ian
apparaissent tardivement dans le récit mais leur apparition donne de la
fraîcheur et de la légèreté au roman.
Après avoir tant parlé des
personnages, attardons nous sur l’intrigue. L’auteur nous raconte l’histoire de
Claire Beauchamp et de Jamie Fraser d’une façon unique : c’est tendre et
cru, dur et léger, terrible et merveilleux. A chaque page, a chaque chapitre,
on se demande ce que le destin va réserver à tous les personnages. C’est un
récit où alternent descriptions et actions mais pourtant, l’auteur réussit à
les fondre d’une manière telle qu’il est impossible de s’ennuyer. Je disais que
l’histoire était tendre et cru. En effet, elle est tendre dans la relation
entre Jamie et Claire. Tout se construit en finesse, la confiance qui les unit
naît au fur et à mesure qu’ils apprennent à se connaître. C’est cru car leur
relation est passée au peigne fin par Diana Gabaldon. Rien n’est laissé au
hasard : sentiments, sexe, dispute. Tout est dit au lecteur, du moins, du
point de vue de Claire. Ensuite, c’est le récit est léger : léger car il
se lit très facilement. Les pages défilent sans que l’on s’en rende compte.
Léger car les personnages se retrouvent parfois dans des situations comiques
(je pense au fameux chapitre 28 qui m’a beaucoup fait rire…) ; léger car
la partie où Jamie et Claire sont à Lallybroch est belle, rafraîchissante et
déterminante pour tous les deux. Mais le récit est surtout dur ! Si Diana
Gabaldon ne lésine pas sur les détails à propos de la relation entre tous les
personnages, elle n’hésite pas à décrire les combats avec précision, à décrire
les blessures avec précision, les viols, les sentences données par l’armée
anglaise… Rien n’est laissé au hasard et j’ai parfois eu du mal à continuer ma
lecture tant le récit était difficile. Il est même choquant ! La cruauté
de certains personnages est sans limite. Le récit est terrible car aucun
personnage n’est à l’abri que ce soit les principaux comme les secondaires.
Leur passé et leur présent est terrible, dur à vivre et leur futur ne s’annonce
pas sous de meilleurs auspices. Néanmoins, il est merveilleux grâce au fantastique
présent au début du récit, aux lieux décrits (L’Ecosse et ses paysages
magnifiques font rêver) et à ce passé mystérieux que nous ne pouvons vivre qu’à
travers l’Histoire.
En somme, c’est une lecture que
j’ai adorée. Chaque fois que je reprenais la lecture, je me retrouvais moi
aussi projetée en 1763. La fin de l’intégrale 1 est belle et terrible à la
fois. Je sais que je lirai la suite mais cette fin pourrait être une fin
définitive… Si vous n’avez pas peur des gros pavés, un conseil :
foncez !
C'est énorme!! (ou c'est une vraie épopée, si on le prend au sens littéral et non pas en argot ^^) |
J'en entends beaucoup parler, comme toi avec la série. Je pense qu'un jour je me laisserai tenter par cet intégral mais pas pour le moment, je ne suis pas dans une période où je pourrais lire un intégral ^^
RépondreSupprimerDès que tu es dans la pérode (et que tu as vidé ta mini pal :p), je te conseille de foncer! Je suis sûre que ça te plairait.
SupprimerJ'aimerais beaucoup le lire :) !!
RépondreSupprimerJe ne peux que t'encourager à sauter le pas ;)
SupprimerJe l'ai demandé à Noël j'espère l'avoir, je ne vois quasiment que de bonnes critiques! La série ne me tente que moyennement par contre^^
RépondreSupprimerLa série est de très bonne qualité pourtant ;) Mais le livre est juste génial, c'est encore mieux :)
SupprimerJ'ai adoré cette saga! Et suis fan de la série aussi!
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