Cet
article se base sur un cours auquel j'ai assisté dans le cadre de ma
licence. Dans les lignes qui suivent, j'ai tenté de remettre au propre
ma prise de notes. Si vous notez des erreurs, si vous n'êtes pas
d'accord sur certains points ou autre, n'hésitez pas à m'en parler.
Le cours lui-même était basé sur la vision du conte de fées de Tolkien que l'on trouve dans le livre « Faërie ».
I – Tolkien et le conte de fées
Dans ce livre, Tolkien revient sur la notion de conte de fées. Selon lui, les contes de fées sont des récits à part entière, au même titre que les autres (récits réalistes, fantastiques etc.). Ces contes méritent autant d'attention que le roman. Un bon conte de fées a du sens, le langage et son jeu donnent à comprendre quelque chose.
Dans Bilbo le Hobbit (écrit en 1937) : Tolkien synthétise l'histoire de la langue anglaise. Il y a énormément de jeux de mots, de lieux référencés comme Rivendell (Fondcombe en français) qui rappelleraient des lieux ayant existés. Tolkien nous décrit un monde commun peuplé de nains et d'elfes.
Dans Le Seigneur des Anneaux (écrit autour de 1954) Tolkien élabore toute une mythologie. Il n'accepte pas la légende arthurienne comme étant le mythe anglais de base. Tout au long de sa vie, il retravaillera sans cesse cette mythologie pour l'appliquer aux saxons, aux peuples plus anciens. Cette histoire se situe hors du temps, hors de l'Histoire. Les créatures féériques, c'est-à-dire les elfes, les nains et même les Hobbits, quittent notre monde. C'est la fin du royaume des fées et le début du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui : un monde où il n'y a que des hommes. Ici encore, Tolkien donne un sens à son conte de fées, celui du mythe. Le langage est donc très important pour l'écrivain car le langage est un regard sur le monde. On peut donc se demander pourquoi avoir appelé le lieu où habitent Bilbo et Frodo « Bag End » (Cul de sac).
Le conte de fées sert l'imagination : l'histoire doit être crédible et vraisemblable. L'imagination du lecteur doit rejoindre celle du créateur. Ainsi, le mythe se restreint à la société dans laquelle on le lit, dans laquelle on le trouve. De ce fait, pour Tolkien, on a tous le pouvoir mental, la possibilité mentale de créer quelque chose. Son objectif à lui était de créer quelque chose qui se tient. Il invoque même le concept de « re »création : création seconde, sur le modèle de la création divine mais au niveau humain de l'imagination.
Anecdote : Tolkien était le collègue de C.S Lewis (Le Monde de Narnia) à l'université d'Oxford. Tous les deux faisaient partie d'un club littéraire et ils s'inspiraient l'un l'autre pour leurs histoires respectives. D'où la présence des arbres magiques dans leurs fresques respectives.
L'imagination est une caractéristique du conte de fées. Mais pas seulement :
• Il y a le recouvrement : c'est un regain, une vue plus claire de la réalité et de nous-mêmes. Cela nous donne un ailleurs pour confronter notre ici.
Le mythe a pour fonction de nous faire prendre conscience que tout ne nous appartient pas. Dans notre quotidien, tout est banal et on finit par ne plus voir les choses.
Pour Tolkien, Le Seigneur des Anneaux doit nous faire changer notre vision du quotidien. Il veut que l'on perçoive mieux notre propre monde. L'histoire racontée donne une perception plus élaborée du monde.
• Le mythe ne nous dit pas la vérité mais la dévoile grâce à la dimension historique du langage ce qui diffère des poètes qui travaillent avec le langage actuel, le langage de leur époque. Ces écrits sont là pour nous conserver un état d'enfance qui n'est pas lié l'enfance réelle, mais à la conception de la naïveté « originelle ». Le naïf est celui qui est apte à recevoir, y compris la fantasy.
• Pour Tolkien, le conte de fées est une évasion du monde. L'évasion est une fonction très importante du mythe. C'est aussi une fuite de la mortalité. Dans ce monde, la mort n'est pas une fin ultime, on y échappe. Il s'agit donc de nous consoler de notre mortalité et être consolé, c'est accepter la réalité. Tolkien invente donc la « Consolation de la Fin Heureuse » : le conte de fées se termine bien car c'est plus complexe dans le monde réel. Il faut donc une fin heureuse pour finaliser cette fonction de l'évasion. C'est une version inversée de la catharsis (Selon Aristote dans sa Poétique, la catharsis est une des fonctions de la tragédie. L'idée est que le spectacle tragique opère chez le spectateur une purification des passions). Par sa fin heureuse, le conte de fées permet donc une vision chrétienne du monde. Chez Tolkien, cette vision chrétienne ne se voit pas du premier coup d'œil. En cela, il est très différent de C.S Lewis chez qui la religion apparaît beaucoup plus clairement, de manière analogique et métaphorique : Aslan, figure emblématique, créateur même du monde de Narnia, meurt dans le livre II (et non le livre I comme le cinéma a bien voulu vous le faire croire. Le premier film du Monde de Narnia est en réalité l'adaptation du deuxième livre. Le premier raconte la création de Narnia et n'a pas été adapté.). Au lever du soleil, le lion ressuscite. Ce n'est pas sans rappeler la vie du Christ. Dans Le Monde de Narnia, C.S.Lewis décalque notre réalité (on pourrait sûrement en dire autant du monde de J.K.Rowling. Elle a créé tout un monde magique, comme C.S Lewis. Mais en parallèle, et ce, chez les deux auteurs, notre monde transparaît. Dans le monde des sorciers, le système politique, le système éducatif et la société ne sont pas si différents des systèmes et des sociétés britannique et internationale que nous connaissons.).
Dans Le Seigneur Des Anneaux, Tolkien crée tout et l'analogie comme la métaphore sont exclues de sa « recréation ». Il considère que ses mythes doivent être autonomes et bénéficier d'une « vie » propre.
Anecdote : Tolkien a repris ses textes tout au long de sa vie, il aménage sans cesse ses histoires.
II – L'héritage de Tolkien
Tolkien est donc le maître du genre. Mais de nos jours, ce genre s'est beaucoup développé et se développe encore. De nombreux exemples peuvent être cités comme la saga « L'héritage » (Eragon) de Christopher Paolini et dernièrement la saga « Game of Thrones » de George Martin (traduction française : Trône de fer. On remarque une fois de plus la capacité exceptionnelle des français à traduire les titres VO. Que ce soit en littérature ou au cinéma, j'aimerai bien connaître leur méthode de traduction... *ironie inside*).
Game of Thrones (que j'ai très envie de lire) est une saga mettant une pointe de fantastique dans un monde médiéval. George Martin renouvelle le genre (Ne me tapez pas pour le spoiler) en tuant ses personnages principaux. C'est risqué et c'est du jamais vu, surtout si cela arrive constamment et pas seulement à la fin du roman. Game Of Thrones, c'est un jeu d'échec : une pièce est prise, un personnage meurt. C'est un jeu politique. Néanmoins, nous ne sommes plus dans les grandes descriptions comme chez Tolkien. En effet, chez Tolkien, nous sommes dans le monde de la littérature avant l'image. Comme chez Balzac, pour donner à voir quelque chose, on le décrit longuement tandis que George Martin sait très bien que ses romans vont être adaptés. Et cela n'a pas manqué. La série télévisée « Game of Thrones », diffusée sur HBO aux USA a été un franc succès. (D'ailleurs la saison 3 commence le 31 mars. J'ai hâte de retrouver la famille Stark et le roi Joffrey que tout le monde déteste sauf moi.) Les descriptions de George Martin peuvent donc être vues comme des didascalies. Pour Flaubert, une belle femme est un élément romanesque, il va donc la décrire alors que de nos jours, une belle femme est la même pour tout l'inconscient collectif. Cet inconscient collectif et les images que la société actuelle véhicule (à travers les magazines, les publicités, le cinéma, la télévision) rendent les descriptions presque inutiles.
Petit à petit, la littérature céderait au cinéma mais aussi et surtout aux séries télévisées. Les séries télé seraient plus aptes à adapter les longues sagas car le format est, au final, beaucoup plus long qu'au cinéma. Mais cela reste discutable. Au cinéma, les budgets peuvent être plus élevés et on peut donc avoir une meilleure qualité pour les effets spéciaux, des décors mieux réalisés... avec moins de temps pour développer certains points. Les deux ont donc leur intérêt.
Pour ceux qui veulent en savoir plus :
Ouvrages de Vincent Ferré :
• Dictionnaire Tolkien
• Tolkien sur les rivages de la Terre du Milieu
• Tolkien, 30 ans après
Ouvrages de Tolkien sur ses propres œuvres et son travail :
• Faerie et autres textes
• Lettres
• Les monstres et les critiques et autres essais
Le cours lui-même était basé sur la vision du conte de fées de Tolkien que l'on trouve dans le livre « Faërie ».
I – Tolkien et le conte de fées
Dans ce livre, Tolkien revient sur la notion de conte de fées. Selon lui, les contes de fées sont des récits à part entière, au même titre que les autres (récits réalistes, fantastiques etc.). Ces contes méritent autant d'attention que le roman. Un bon conte de fées a du sens, le langage et son jeu donnent à comprendre quelque chose.
Dans Bilbo le Hobbit (écrit en 1937) : Tolkien synthétise l'histoire de la langue anglaise. Il y a énormément de jeux de mots, de lieux référencés comme Rivendell (Fondcombe en français) qui rappelleraient des lieux ayant existés. Tolkien nous décrit un monde commun peuplé de nains et d'elfes.
Dans Le Seigneur des Anneaux (écrit autour de 1954) Tolkien élabore toute une mythologie. Il n'accepte pas la légende arthurienne comme étant le mythe anglais de base. Tout au long de sa vie, il retravaillera sans cesse cette mythologie pour l'appliquer aux saxons, aux peuples plus anciens. Cette histoire se situe hors du temps, hors de l'Histoire. Les créatures féériques, c'est-à-dire les elfes, les nains et même les Hobbits, quittent notre monde. C'est la fin du royaume des fées et le début du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui : un monde où il n'y a que des hommes. Ici encore, Tolkien donne un sens à son conte de fées, celui du mythe. Le langage est donc très important pour l'écrivain car le langage est un regard sur le monde. On peut donc se demander pourquoi avoir appelé le lieu où habitent Bilbo et Frodo « Bag End » (Cul de sac).
Le conte de fées sert l'imagination : l'histoire doit être crédible et vraisemblable. L'imagination du lecteur doit rejoindre celle du créateur. Ainsi, le mythe se restreint à la société dans laquelle on le lit, dans laquelle on le trouve. De ce fait, pour Tolkien, on a tous le pouvoir mental, la possibilité mentale de créer quelque chose. Son objectif à lui était de créer quelque chose qui se tient. Il invoque même le concept de « re »création : création seconde, sur le modèle de la création divine mais au niveau humain de l'imagination.
Anecdote : Tolkien était le collègue de C.S Lewis (Le Monde de Narnia) à l'université d'Oxford. Tous les deux faisaient partie d'un club littéraire et ils s'inspiraient l'un l'autre pour leurs histoires respectives. D'où la présence des arbres magiques dans leurs fresques respectives.
L'imagination est une caractéristique du conte de fées. Mais pas seulement :
• Il y a le recouvrement : c'est un regain, une vue plus claire de la réalité et de nous-mêmes. Cela nous donne un ailleurs pour confronter notre ici.
Le mythe a pour fonction de nous faire prendre conscience que tout ne nous appartient pas. Dans notre quotidien, tout est banal et on finit par ne plus voir les choses.
Pour Tolkien, Le Seigneur des Anneaux doit nous faire changer notre vision du quotidien. Il veut que l'on perçoive mieux notre propre monde. L'histoire racontée donne une perception plus élaborée du monde.
• Le mythe ne nous dit pas la vérité mais la dévoile grâce à la dimension historique du langage ce qui diffère des poètes qui travaillent avec le langage actuel, le langage de leur époque. Ces écrits sont là pour nous conserver un état d'enfance qui n'est pas lié l'enfance réelle, mais à la conception de la naïveté « originelle ». Le naïf est celui qui est apte à recevoir, y compris la fantasy.
• Pour Tolkien, le conte de fées est une évasion du monde. L'évasion est une fonction très importante du mythe. C'est aussi une fuite de la mortalité. Dans ce monde, la mort n'est pas une fin ultime, on y échappe. Il s'agit donc de nous consoler de notre mortalité et être consolé, c'est accepter la réalité. Tolkien invente donc la « Consolation de la Fin Heureuse » : le conte de fées se termine bien car c'est plus complexe dans le monde réel. Il faut donc une fin heureuse pour finaliser cette fonction de l'évasion. C'est une version inversée de la catharsis (Selon Aristote dans sa Poétique, la catharsis est une des fonctions de la tragédie. L'idée est que le spectacle tragique opère chez le spectateur une purification des passions). Par sa fin heureuse, le conte de fées permet donc une vision chrétienne du monde. Chez Tolkien, cette vision chrétienne ne se voit pas du premier coup d'œil. En cela, il est très différent de C.S Lewis chez qui la religion apparaît beaucoup plus clairement, de manière analogique et métaphorique : Aslan, figure emblématique, créateur même du monde de Narnia, meurt dans le livre II (et non le livre I comme le cinéma a bien voulu vous le faire croire. Le premier film du Monde de Narnia est en réalité l'adaptation du deuxième livre. Le premier raconte la création de Narnia et n'a pas été adapté.). Au lever du soleil, le lion ressuscite. Ce n'est pas sans rappeler la vie du Christ. Dans Le Monde de Narnia, C.S.Lewis décalque notre réalité (on pourrait sûrement en dire autant du monde de J.K.Rowling. Elle a créé tout un monde magique, comme C.S Lewis. Mais en parallèle, et ce, chez les deux auteurs, notre monde transparaît. Dans le monde des sorciers, le système politique, le système éducatif et la société ne sont pas si différents des systèmes et des sociétés britannique et internationale que nous connaissons.).
Dans Le Seigneur Des Anneaux, Tolkien crée tout et l'analogie comme la métaphore sont exclues de sa « recréation ». Il considère que ses mythes doivent être autonomes et bénéficier d'une « vie » propre.
Anecdote : Tolkien a repris ses textes tout au long de sa vie, il aménage sans cesse ses histoires.
II – L'héritage de Tolkien
Tolkien est donc le maître du genre. Mais de nos jours, ce genre s'est beaucoup développé et se développe encore. De nombreux exemples peuvent être cités comme la saga « L'héritage » (Eragon) de Christopher Paolini et dernièrement la saga « Game of Thrones » de George Martin (traduction française : Trône de fer. On remarque une fois de plus la capacité exceptionnelle des français à traduire les titres VO. Que ce soit en littérature ou au cinéma, j'aimerai bien connaître leur méthode de traduction... *ironie inside*).
Game of Thrones (que j'ai très envie de lire) est une saga mettant une pointe de fantastique dans un monde médiéval. George Martin renouvelle le genre (Ne me tapez pas pour le spoiler) en tuant ses personnages principaux. C'est risqué et c'est du jamais vu, surtout si cela arrive constamment et pas seulement à la fin du roman. Game Of Thrones, c'est un jeu d'échec : une pièce est prise, un personnage meurt. C'est un jeu politique. Néanmoins, nous ne sommes plus dans les grandes descriptions comme chez Tolkien. En effet, chez Tolkien, nous sommes dans le monde de la littérature avant l'image. Comme chez Balzac, pour donner à voir quelque chose, on le décrit longuement tandis que George Martin sait très bien que ses romans vont être adaptés. Et cela n'a pas manqué. La série télévisée « Game of Thrones », diffusée sur HBO aux USA a été un franc succès. (D'ailleurs la saison 3 commence le 31 mars. J'ai hâte de retrouver la famille Stark et le roi Joffrey que tout le monde déteste sauf moi.) Les descriptions de George Martin peuvent donc être vues comme des didascalies. Pour Flaubert, une belle femme est un élément romanesque, il va donc la décrire alors que de nos jours, une belle femme est la même pour tout l'inconscient collectif. Cet inconscient collectif et les images que la société actuelle véhicule (à travers les magazines, les publicités, le cinéma, la télévision) rendent les descriptions presque inutiles.
Petit à petit, la littérature céderait au cinéma mais aussi et surtout aux séries télévisées. Les séries télé seraient plus aptes à adapter les longues sagas car le format est, au final, beaucoup plus long qu'au cinéma. Mais cela reste discutable. Au cinéma, les budgets peuvent être plus élevés et on peut donc avoir une meilleure qualité pour les effets spéciaux, des décors mieux réalisés... avec moins de temps pour développer certains points. Les deux ont donc leur intérêt.
Pour ceux qui veulent en savoir plus :
Ouvrages de Vincent Ferré :
• Dictionnaire Tolkien
• Tolkien sur les rivages de la Terre du Milieu
• Tolkien, 30 ans après
Ouvrages de Tolkien sur ses propres œuvres et son travail :
• Faerie et autres textes
• Lettres
• Les monstres et les critiques et autres essais
C'est fou, j'ai quasiment eu le même cours cette année à la fac, mais on a également évoqué Pullman, en plus de Tolkien, Rowling et Lewis. J'ai vraiment beaucoup aimé ces quelques heures, à écouter une prof "passionnée" parler de mes lectures de jeunesse (ou pas d'ailleurs, j'ai commencé Narnia bien plus tard ^^). J'ai beaucoup aimé ton article, et j'y ai retrouvé beaucoup d'éléments dont notre prof nous avait parlé, mais je ne m'en lasse pas!
RépondreSupprimerCoucou!!
RépondreSupprimerJ'ai eu à peu près le même cours en 1ère année de lettres. Sauf qu'on a pas trop parlé de C.S Lewis et de George Martin, mais d'un autre auteur dont je n'arrive pas à me souvenir du nom, mais il a fait des livres bien connus: L'histoire sans fin. Et aussi Pullman brièvement. Mais je crois bien que c'est le seul cours que j'ai écouté avec attention tout le long de l'année! ^^
Bis
LeslivresdeL
J'ai beaucoup entendu parler de Tolkien, mais je n'ai pas lu encore un de ses livres. Même si j'aime beaucoup les livres de ce genre littéraire, je me tâte à ouvrir un de cet auteur. Car mes amis m'ont dit qu'il y avait pas mal de longues descriptions donc ça me freine.
RépondreSupprimerCroqueuse-Livres.
Ca y est j'ai enfin tout lu et à peu près compris :D *fière de moi* Et maintenant place à mon commentaire (comme promis ;))
RépondreSupprimerJe pense qu'il aurait vraiment été intéressant d'assister au cours. *jalouse*
Il y a beaucoup de notions que je connaissais pas (ex : la différence des descriptions Tolkien/Martin, je l'avais remarqué mais la conséquence que ça avait, je n'y avais pas pensé) et surtout que je n'y fais pas attention.
Par contre, tu dis (ou plutôt ton prof) que "Le Seigneur des Anneaux doit nous faire changer notre vision du quotidien. Il veut que l'on perçoive mieux notre propre monde." dans quel sens? sur tous les plans?
En tout cas bon article :) si tu as d'autres cours comme ça, continue à nous faire partager !
C'est une bonne idée cet article , il m'a vraiment appris beaucoup de choses.Merci
RépondreSupprimer