mercredi 27 mai 2015

E. Lockhart : Nous les menteurs



Nous les menteurs :

Une famille belle et distinguée. Une île privée.
Une fille brillante, blessée ; un garçon passionné, engagé.
Un groupe de quatre adolescents - les Menteurs - dont l'amitié sera destructrice.
Une révolution. Un accident. Un secret.
Mensonges sur mensonges.
Le grand amour. La vérité.

MON AVIS :

Un grand merci à Gallimard Jeunesse pour ce partenariat. J’ai beaucoup apprécié le package, c’était différent de la simple enveloppe : le livre était dans une boîte en carton, imprimée à l’effigie du roman. A l’intérieur, nous trouvions le livre (sans blague ?), accompagné de la lettre habituelle de l’auteur et de plusieurs petits papiers. Sur ces derniers, nous trouvions des phrases du même genre que celles que l’on peut trouver au dos des romans ou sur les affiches publicitaires pour vanter le roman. Ces phrases sont celles de John Green, de Maureen Johnson, de blogueurs ou de journalistes. J’ai trouvé ce concept sympathique et moins impersonnel.

Sur la toile, le roman connaît un certain succès. J’ai aperçu des avis très positifs vantant l’histoire comme prenante, originale et avec une fin qui vous laisse sans voix. Face à ces retours, je me suis moi-même fait un avis, avant même de le commencer. Je déteste être dans cette situation car généralement mes attentes sont déçues. Ce fut en partie le cas avec ce roman.

Dans un premier temps, j’ai été intriguée par cette famille qui semblait tout avoir pour être heureuse. Elle cachait bien des choses mais tout n’était pas dit clairement, comme souvent avec les lourds secrets de famille. Nous découvrons cette famille à travers la narration de Cadence, une jeune adolescente. La narration à la première personne est trop souvent utilisée (et parfois à tort et à travers) mais pour ce roman elle est justifiée. Cadence est centrale dans cette famille, même si elle se sent seule et rejetée, hormis par ses cousins et amis. Elle a eu un grave accident et a perdu la mémoire. Ses cousins et amis, les menteurs, ne lui donnent plus de nouvelles et ne répondent pas à ses emails. Puis, une fois de nouveau réunis, rien ne semble avoir changé…malgré quelques réflexions étranges.

Dans un deuxième temps, même si la narration à la première personne est justifiée, j’ai eu du mal à apprécier Cadence et les autres personnages. En tant que lectrice, je trouve primordial d’apprécier les personnages. Dans le cas présent, j’ai trouvé la famille Sinclair très spéciale, très froide. Les secrets les rongent, Cadence est détruite par ces comportements et sa mémoire n’arrange pas les choses. Les menteurs n’ont pas été assez développés à mon goût… mais le dénouement du roman permet d’expliquer cela, selon moi.

Cette fin, que l’on m’a présenté comme époustouflante et à couper le souffle, ne m’a pas transcendée. Au fur et à mesure de ma lecture, quelques hypothèses se sont présentées à moi. Je me suis convaincu que ce n’était pas possible car c’était trop évident. Finalement, même si je n’avais pas toutes les clés, je n’étais pas loin de toute la vérité. C’est donc décevant d’un certain côté. De l’autre, j’ai apprécié la façon dont la révélation était amenée. Même si le lecteur n’est pas amené à  pleurer, la fin n’en reste pas moins poignante.

En résumé : une lecture rapide, prenante mais qui aurait pu être plus criante d’authenticité et plus émouvante.

Je suis désolé professeur. Mais je ne dois pas dire de mensonges. 
 Gif approprié non ?

4 commentaires:

  1. Je l'ai vu à la librairie aujourd'hui ! Je voulais l'acheter mais pas assez d'argent sur moi ... Je veux le lire :D

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  2. C'est vrai que la famille Sinclair est assez spéciale... Pour la fin, j'ai été un peu dans le même cas que toi. J'aurai aimé en avoir moins deviné. Mais bon, ça avait tout de même été une bonne découverte.

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  3. Tiens, je l'ai absolument pas vu sur la blogosphère mais il a l'air sympa :)

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