La Ferme des animaux
Un beau jour, dans une ferme anglaise, les animaux décident de prendre
le contrôle et chassent leur propriétaire. Les cochons dirigent la ferme
comme une mini société et bientôt des lois sont établies proscrivant de
près ou de loin tout ce qui pourrait ressembler ou faire agir les
animaux comme des humains. De fil en aiguille, ce microcosme évolue
jusqu'à ce qu'on puisse lire parmi les commandements : " Tous les
animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a
qui le sont plus que d'autres. "
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.
Le parallèle avec l'URSS est inévitable quand on lit cette fable animalière. A travers cette société, c'est une véritable critique du totalitarisme d'état que développe Orwell.
MON AVIS :
La découverte de ce livre s’est
faite il y a 6 ans, lorsque j’étais en classe de première. Je me souviens avoir
aimé cette lecture et la légère étude qui en avait été faite. Dorénavant
professeur de français, j’ai décidé de faire étudier cette œuvre à mes élèves
de troisième. Afin de me préparer au mieux, j’ai relu cette œuvre avec un
immense plaisir.
George Orwell montre tout son art
d’écrivain dans ce petit roman de 150 pages. Il met en scène des animaux, dans
une ferme (sans blague !) mais sans tomber dans le ridicule. Il se sert de
ces animaux pour faire une large critique du monde politique. C’est très
caricatural mais très juste, la preuve en est que le récit résonne encore
parfaitement avec notre époque actuelle.
Chaque animal représente un
membre de la société : les cochons sont les dictateurs, le cheval Malabar
représente Stakhanov, le chat représente celui qui profite du système sans trop
se mouiller… C’est très intéressant de découvrir chaque profil au fur et à
mesure des pages. De plus, les animaux et les humains évoluent beaucoup pendant
ces 150 pages. Avec l’œil avisé du lecteur, on décèle ces changements bien
avant les animaux et on s’indigne de certaines évolutions.
Ce roman d’anticipation tient
toutes ses promesses. Le lecteur est transporté dans un monde qui n’est pas le
sien mais qui pourrait l’être (et qui l’a été, pour les plus vieux lecteurs
d’entre nous…). Cette œuvre nous apprend beaucoup sur le fonctionnement des
dictatures et du totalitarisme sans en avoir vraiment l’air.
Il n’est pas nécessaire d’en dire
beaucoup plus. Exprimer son ressenti sur cette œuvre n’est pas chose facile.
C’est un classique, qu’il faut lire et qui pourrait réconcilier beaucoup de
gens avec cette « grande littérature » jugée trop souvent
inaccessible. Ici, George Orwell vous emmène dans son monde avec simplicité et
vous aide à vous munir d’un regard perçant sur une société corrompue où la
dictature fait régner un ordre précaire et terrible.
L'histoire se termine un peu comme ça. "On m'appelle MONSIEUR Poooorc" |
J'imagine bien les cochons du roman parler comme ça. Même s'ils sont moins drôles que Pumba. Parce que, avouons le, Pumba est un héros.
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