mercredi 3 avril 2013

John Green : Le théorème des Katherine


Le théorème des Katherine

Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux. Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy et surtout pas Catherine mais KATHERINE.
Et dix-neuf fois, il s'est fait larguer.
MON AVIS :

John Green, cet auteur qui m'aura volé mes derniers neurones de raison laissant mes neurones de folie prendre le dessus (si vous connaissez sa chaîne vlogbrothers sur Youtube, vous pouvez vous imaginer dans quelle situation je suis.), m'a une fois de plus conquise avec son roman « Le théorème des Katherine ». Bon, ce n'est que la deuxième œuvre de lui que je lis mais tout de même. Je ne compte pas m'arrêter là de toute façon.

Dans « Le théorème des Katherine », nous faisons la rencontre de Colin Singleton (nom qui n'est pas choisi au hasard... Singleton : c'est un mot mathématique désignant un ensemble ne contenant qu'un unique élément. Non seulement Colin adore les maths mais en plus, il se sent un peu seul et incompris. John Green, I see what you did there.) et de son ami Hassan. Colin sort d'une dix-neuvième rupture avec une dix-neuvième Katherine et est complètement déprimé. Pour le sortir de là, Hassan l'emmène dans « une virée en bagnole ». Et là, les choses sérieuses commencent.

L'intrigue est très simple : Colin, déprimé, veut mettre l'amour en théorème mathématiques. C'est donc en quittant Chicago avec Hassan qu'il aura cette idée, sa minute Eurêka comme il dit. En tant que jeune surdoué, il est persuadé de réussir et se remémore ses histoires avec les Katherine tout en découvrant la vraie vie dans le Tennessee où il a atterri avec Hassan. Il rencontre Lindsey et d'autres personnages plus ou moins sympathiques.

On passe un très bon moment à suivre leurs pérégrinations dans ce coin perdu des Etats-Unis appelé Gutshot. Il ne se passe pas vraiment grand-chose d'exceptionnel mais on s'attache aux personnages. Ils ont tous leurs défauts mais ils sont vite oubliés grâce à l'humour présent à presque toutes les pages. Ils arrivent parfois à se mettre dans des situations complètement loufoques. J'ai beaucoup aimé les petits commentaires que faisait le narrateur. Ces petites piques étaient toujours bien placées ce qui vous amène obligatoirement à rire, ou au moins, à sourire. Il y a beaucoup de gens, d'après ce que j'ai lu un peu partout sur les blogs et forums, qui ont été gênés par les notes de bas de pages. Elles sont en effet très nombreuses. D'ordinaire, je déteste ça car ça coupe la lecture, ça coupe le rythme. Mais souvent les notes de bas de pages sont là pour expliquer un mot ou une expression. Tandis qu'ici, j'ai trouvé qu'elles faisaient partie intégrante de l'histoire et je les ai beaucoup appréciées.

Ensuite, j'ai vraiment bien aimé le fait de parler mathématiques. Ayant un bac S, parfois je suis en manque de sciences. Et là, j'ai eu ma petite dose de maths et je me serai presque sentie revigorée. Les graphiques, les calculs, l'appendice à la fin, je me suis régalée. Mais que cela ne vous rebute pas ! Les mathématiques sont ici abordées de manière très ludique, très simple et un peu décalée.

Le style de John Green est donc très fluide, très léger et en même temps plein de bon sens. Après avoir lu « The Fault In Our Stars », j'attendais beaucoup de lui et je ne suis pas déçue. J'ai même l'impression qu'il essaie de donner à travers ses romans des petits conseils de vie à ses lecteurs. Cette histoire est très belle, pleine d'humour, d'amour, d'amitiés, d'Histoire et de mathématiques. 
Lu et chroniqué en mars 2013

7 commentaires:

  1. Il m'a l'air bien. J'avais adoré "Qui es-tu Alaska" de cet auteur.

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  2. Bizarrement je n'ai pas du tout aimé celui-ci alors que j'ai adoré Nos Etoiles Contraires !

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  3. pourquoi pas si l'occasion s'en présente

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  4. Je l'ai beaucoup moins aimé que Nos étoiles contraires, mais cela reste une bonne lecture :)

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  5. o-read-or-dead-o15 avril 2013 à 13:10

    j'aimerai beaucoup découvrir cet auteur

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