Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.
MON AVIS :
John Green. Ah John Green. Je suis définitivement conquise. Après « The Fault in our stars » et « An abundance of Katherine », j'ai donc lu « Looking For Alaska ». Encore une fois, John Green a su me montrer qu'il savait écrire.
“Looking For Alaska” est l'histoire de Miles Halter, jeune adolescent en quête d'un « Great Perhaps ». Il a seize ans et rentre au lycée de Culver Creek en Alabama, loin de ses parents restés en Floride. Très vite, on fait connaissance avec ceux qui deviendront ses amis : Le Colonel, Alaska, Takumi et un peu plus loin, Lara.
Durant toute la première partie, on ne sait pas très bien où John Green veut nous emmener. On découvre Culver Creek en même temps que Miles : le fonctionnement de l'école, les cours, le pensionnat. On suit aussi les aventures de Miles et du Colonel, son colocataire et ami. Ils sont inséparables et retrouvent souvent Alaska et Takumi, deux autres élèves. La première partie n'est pas transcendante, elle reste très banale. Pourtant, au fur et à mesure, on s'habitue à cette banalité. La seconde partie est beaucoup plus sombre, beaucoup plus dure. Les choses basculent au moment où l'on s'y attend le moins comme dans la vie réelle. Ce basculement est très douloureux pour les protagonistes et on se met sans peine à leur place. Ce retournement de situation est réaliste, il peut arriver à n'importe qui à n'importe quel moment. John Green a su le gérer d'une manière très simple mais très belle et poignante. La deuxième partie est sans nul doute le gros point fort de ce roman.
Pour ce qui est des personnages, j'ai un seul petit regret. Je trouve qu'ils ne sont pas assez développés. J'aurais aimé en savoir plus sur eux, de manière plus approfondie. Les éléments que nous donnent John Green sont largement suffisants mais mon côté curieux en réclame plus. Le personnage principal Miles est un personnage auquel on s'attache car il est original. Il reste simple mais sort grandi de cette année à Culver Creek. On arrive à voir cette évolution tout au long du roman. Il reste parfois naïf (ce qui m'a fait éclater de rire pendant une certaine scène... Le pauvre. Là, j'ai pensé que John Green avait peut-être poussé un peu trop le bouchon sur sa naïveté !) mais il est lucide. Le personnage du Colonel est celui que j'ai préféré. J'aime beaucoup son caractère et sa façon de voir et de vivre la vie. Il est un des personnages les plus touchants de par son caractère et ses origines. Takumi ne m'a fait ni chaud ni froid car il reste assez transparent la plupart du temps. Pourtant, il est essentiel. Quant à Alaska, je ne sais que penser d'elle. Elle est très mystérieuse, très joueuse et son côté bipolaire est agaçant. Parfois je la détestais, parfois je l'appréciais à sa juste valeur. C'est elle qui m'a le plus surpris dans le sens où je ne m'attendais pas à être confrontée à un tel personnage. Le résumé français laissait présumer un personnage typique de la Young Adult mais loin de là. Son histoire personnelle et son histoire dans le roman jouent surement un rôle dans le côté atypique de la jeune fille.
Enfin, parlons du style de John Green. Comme je l'ai déjà dit, son style reste simple, fluide et poignant. Il s'est très bien dosé son écriture, il ne tombe pas dans l'exagération. Pourtant, ce serait très simple de faire un roman larmoyant et pathétique, surtout vu la tournure des évènements. Mais non, il a su trouver une balance entre rires, sourires et larmes. Rien n'est en trop. Par moment, certaines de ses phrases me rappelaient le style de Stephen Chbosky dans « The Perks of being a wallflower ». Quelques maximes se détachent de l'œuvre et nous sommes aussi face à une leçon de vie. Elle reste plus simple que dans l'œuvre de Stephen Chbosky mais la morale est tout aussi forte.
En définitive, ce roman est celui que je préfère de John Green à ce jour. Il est beau, touchant et il vous confronte à une réalité que personne ne peut éviter. Même si c'est un livre Young Adult, il peut toucher énormément de gens. John Green sait de quoi il parle, il n'a pas oublié ce que c'était que d'être adolescent. Il est juste dans ses écrits et ne vous laisse aucunement indifférent.
“Looking For Alaska” est l'histoire de Miles Halter, jeune adolescent en quête d'un « Great Perhaps ». Il a seize ans et rentre au lycée de Culver Creek en Alabama, loin de ses parents restés en Floride. Très vite, on fait connaissance avec ceux qui deviendront ses amis : Le Colonel, Alaska, Takumi et un peu plus loin, Lara.
Durant toute la première partie, on ne sait pas très bien où John Green veut nous emmener. On découvre Culver Creek en même temps que Miles : le fonctionnement de l'école, les cours, le pensionnat. On suit aussi les aventures de Miles et du Colonel, son colocataire et ami. Ils sont inséparables et retrouvent souvent Alaska et Takumi, deux autres élèves. La première partie n'est pas transcendante, elle reste très banale. Pourtant, au fur et à mesure, on s'habitue à cette banalité. La seconde partie est beaucoup plus sombre, beaucoup plus dure. Les choses basculent au moment où l'on s'y attend le moins comme dans la vie réelle. Ce basculement est très douloureux pour les protagonistes et on se met sans peine à leur place. Ce retournement de situation est réaliste, il peut arriver à n'importe qui à n'importe quel moment. John Green a su le gérer d'une manière très simple mais très belle et poignante. La deuxième partie est sans nul doute le gros point fort de ce roman.
Pour ce qui est des personnages, j'ai un seul petit regret. Je trouve qu'ils ne sont pas assez développés. J'aurais aimé en savoir plus sur eux, de manière plus approfondie. Les éléments que nous donnent John Green sont largement suffisants mais mon côté curieux en réclame plus. Le personnage principal Miles est un personnage auquel on s'attache car il est original. Il reste simple mais sort grandi de cette année à Culver Creek. On arrive à voir cette évolution tout au long du roman. Il reste parfois naïf (ce qui m'a fait éclater de rire pendant une certaine scène... Le pauvre. Là, j'ai pensé que John Green avait peut-être poussé un peu trop le bouchon sur sa naïveté !) mais il est lucide. Le personnage du Colonel est celui que j'ai préféré. J'aime beaucoup son caractère et sa façon de voir et de vivre la vie. Il est un des personnages les plus touchants de par son caractère et ses origines. Takumi ne m'a fait ni chaud ni froid car il reste assez transparent la plupart du temps. Pourtant, il est essentiel. Quant à Alaska, je ne sais que penser d'elle. Elle est très mystérieuse, très joueuse et son côté bipolaire est agaçant. Parfois je la détestais, parfois je l'appréciais à sa juste valeur. C'est elle qui m'a le plus surpris dans le sens où je ne m'attendais pas à être confrontée à un tel personnage. Le résumé français laissait présumer un personnage typique de la Young Adult mais loin de là. Son histoire personnelle et son histoire dans le roman jouent surement un rôle dans le côté atypique de la jeune fille.
Enfin, parlons du style de John Green. Comme je l'ai déjà dit, son style reste simple, fluide et poignant. Il s'est très bien dosé son écriture, il ne tombe pas dans l'exagération. Pourtant, ce serait très simple de faire un roman larmoyant et pathétique, surtout vu la tournure des évènements. Mais non, il a su trouver une balance entre rires, sourires et larmes. Rien n'est en trop. Par moment, certaines de ses phrases me rappelaient le style de Stephen Chbosky dans « The Perks of being a wallflower ». Quelques maximes se détachent de l'œuvre et nous sommes aussi face à une leçon de vie. Elle reste plus simple que dans l'œuvre de Stephen Chbosky mais la morale est tout aussi forte.
En définitive, ce roman est celui que je préfère de John Green à ce jour. Il est beau, touchant et il vous confronte à une réalité que personne ne peut éviter. Même si c'est un livre Young Adult, il peut toucher énormément de gens. John Green sait de quoi il parle, il n'a pas oublié ce que c'était que d'être adolescent. Il est juste dans ses écrits et ne vous laisse aucunement indifférent.
« You just use the future to escape the present. »
Lu et chroniqué en juillet 2013, article posté en août 2013
celui là ne me tente pas trop
RépondreSupprimerJ'ai adoré ce roman de John Green, première oeuvre que je lisais de lui et j'en suis ressortie conquise :)
RépondreSupprimerNe me tente pas trop
RépondreSupprimerJe me souviens avoir adoré cette lecture, mais je ne me souviens plus pour quelle raison, j'espère avoir l'occasion de relire prochainement.
RépondreSupprimerParmi les œuvres de John Green, j'ai une préférence pour Nos étoiles contraires (c'est le seul livre qui m'a fait pleurer lors de ma lecture).
J'aimerai beaucoup le lire.
RépondreSupprimerBon, je vais m'y remettre alors ^^
RépondreSupprimerIl m'avait pour ma part beaucoup plu. J'aime bien John Green, en général.
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