Noël
2005. J'ouvre les paquets au pied du sapin. Dans un des paquets se
trouvait le DVD de Gad Elmaleh « L'autre c'est moi », offert par ma
grand-mère. (Elle est pas un peu über cool ma grand-mère ?). Je ne
connaissais absolument pas ce type. Et du coup, avec toute la famille,
on a regardé le spectacle. Et je me souviens d'avoir rigolé du début à
la fin. Et je suis donc tombée sous le charme de Gad.
Son spectacle suivant, « Papa est en haut » me fait tout autant rire. Entre les deux DVDs de ses deux spectacles, mon cœur balance. Je les ai revus il y a deux jours (les deux d'affilée histoire de me mettre dans l'ambiance) et bien que je les connaisse par cœur, je rigole encore comme au premier jour. Les sketchs sont devenus cultes.
Un mardi, je me réveille à 7h30 tranquille. Premier réflexe, je regarde mes mails sur mon téléphone (au cas où on aurait un mail de la fac. Vous savez un mail vous annonçant un cours d'annulé... bref !) et je vois « Alerte Fnac : Gad Elmaleh ». Ni une ni deux, je clique et je vois qu'il annonce deux dates à Lille, vente des places en ligne dès 10h. Sans attendre, je me mets en position Ninja et j'appelle ma mère sur son téléphone. Je lui demande si ça la tente, elle me dit oui. Je lui dis donc d'être à 10h devant son ordinateur et de prendre les places. « Mais je travaille à 10h ! » Voilà ce qu'elle me répond. En bonne citoyenne je lui rétorque : « On s'en fout, tu prends ta pause à 10h et tu es au taquet pour prendre les meilleures places ». Ma mère a tellement été cool qu'elle a fait ce que je lui ai demandé et on a eu nos places !
Hier soir, nous voilà donc en route pour Lille vers le Théâtre Sébastopol (théâtre de 1350 places) où Gad Elmaleh faisait son show. Evidemment, on nous prévient, par respect pour Gad, qu'il est interdit de prendre des photos et de filmer. Il est 20h, on rentre dans la salle. Un jeune homme, très mignon au passage, nous aide à nous placer. Bon je pense qu'on aurait trouvé nos places sans lui, mais je ne pouvais pas refuser son aide. Nous voilà donc installées avec ma mère, au 9e rang, dans l'orchestre du théâtre. On était donc tout près de la scène, je sautillais de joie dans ma tête.
Les gens ont mis un temps fou à s'installer. Première anecdote : il y a eu un petit mouvement de foule à l'arrivée de quelques joueurs de foot de l'équipe de Lille. Je remercie mon voisin de devant pour cette information car je me demandais qui étaient ces gens. Mais comme le foot et moi, on n'est pas très potes, je m'en contrefichais pas mal, en fait. Deuxième anecdote : une dame plaçait des gens au niveau des balcons et je l'entends dire à ces mêmes gens « Ah mais on est pas jeudi aujourd'hui, vous vous êtes trompés de jour ! ». Ce fail, les pauvres !
Enfin, 20h40. Les lumières s'éteignent. La salle commence à applaudir et paf, faisceau de lumière et Gad qui se dandine au milieu. Le show est lancé. Gad Elmaleh nous met dans l'ambiance sans attendre. Il interagit directement avec le public, dès les premières paroles. « Ah au premier rang, c'est Bondues ! » (NB : Bondues est une ville réputée riche de la banlieue de Lille). Et il demande donc à toute la salle d'où viennent les autres spectateurs. Et sans arrêt, Gad regarde le public, lui parle, répond quand un spectateur l'interpelle. Entre la dame qui dit un peu trop fort en parlant de Gad « Mais il est fou ! » et le monsieur qui rit en mode « frein à main » comme dit Gad, le public était déchaîné. Gad est pour quatre soirs à Lille. Il a décidé de commencer par chez nous pour rôder son nouveau spectacle « Sans Tambour ». C'est pourquoi on remarque sur la scène, une table avec un cahier et un stylo. Gad sort ses vannes et lorsqu'il fait un four, il nous regarde et dit « Bon, bah celle là, je l'annule, elle ne fonctionne pas. » et il va mettre ça sur son cahier. Quand il improvise sur le mariage gay, il voit que ça fonctionne : « Ah improvisation totale, ça fonctionne ! Celle là, je la ressortirai ! » et il va la noter aussi.
Dans le spectacle, tout y passe. Quelques références à ses anciens spectacles font encore mouche. Ses nouveaux sketchs aussi fonctionnent du tonnerre. Entre sa tournée américaine où il redécouvre l'anonymat, les supermarchés, la pharmacie, les allusions aux V'Lille (équivalent du Vélib de Paris) et autres, Gad ne s'arrête pas une minute. Le final est arrivé beaucoup, beaucoup trop vite à mon goût. On lui a demandé « Le petit oiseau », sa chanson culte. (Petit oiseau toi qui n'a pas d'ailes ! Bah tu peux pas voler ! Petit oiseau toi qui n'a pas d'ailes ! Tu peux marcheeeer) Je ne sais pas si c'était le final qu'il avait prévu mais en entendant le public réclamer, il est allé chercher sa guitare et nous l'a chanté. Standing Ovation du public. Et les lumières se rallument, c'était fini...
Gad Elmaleh m'a donc vendu du rêve. J'ai hâte de le revoir !
- Une bonne partie de rigolade. Je vais au moins vivre jusque 107 ans.
- Des courbatures aux zygomatiques.
Son spectacle suivant, « Papa est en haut » me fait tout autant rire. Entre les deux DVDs de ses deux spectacles, mon cœur balance. Je les ai revus il y a deux jours (les deux d'affilée histoire de me mettre dans l'ambiance) et bien que je les connaisse par cœur, je rigole encore comme au premier jour. Les sketchs sont devenus cultes.
Un mardi, je me réveille à 7h30 tranquille. Premier réflexe, je regarde mes mails sur mon téléphone (au cas où on aurait un mail de la fac. Vous savez un mail vous annonçant un cours d'annulé... bref !) et je vois « Alerte Fnac : Gad Elmaleh ». Ni une ni deux, je clique et je vois qu'il annonce deux dates à Lille, vente des places en ligne dès 10h. Sans attendre, je me mets en position Ninja et j'appelle ma mère sur son téléphone. Je lui demande si ça la tente, elle me dit oui. Je lui dis donc d'être à 10h devant son ordinateur et de prendre les places. « Mais je travaille à 10h ! » Voilà ce qu'elle me répond. En bonne citoyenne je lui rétorque : « On s'en fout, tu prends ta pause à 10h et tu es au taquet pour prendre les meilleures places ». Ma mère a tellement été cool qu'elle a fait ce que je lui ai demandé et on a eu nos places !
Hier soir, nous voilà donc en route pour Lille vers le Théâtre Sébastopol (théâtre de 1350 places) où Gad Elmaleh faisait son show. Evidemment, on nous prévient, par respect pour Gad, qu'il est interdit de prendre des photos et de filmer. Il est 20h, on rentre dans la salle. Un jeune homme, très mignon au passage, nous aide à nous placer. Bon je pense qu'on aurait trouvé nos places sans lui, mais je ne pouvais pas refuser son aide. Nous voilà donc installées avec ma mère, au 9e rang, dans l'orchestre du théâtre. On était donc tout près de la scène, je sautillais de joie dans ma tête.
Les gens ont mis un temps fou à s'installer. Première anecdote : il y a eu un petit mouvement de foule à l'arrivée de quelques joueurs de foot de l'équipe de Lille. Je remercie mon voisin de devant pour cette information car je me demandais qui étaient ces gens. Mais comme le foot et moi, on n'est pas très potes, je m'en contrefichais pas mal, en fait. Deuxième anecdote : une dame plaçait des gens au niveau des balcons et je l'entends dire à ces mêmes gens « Ah mais on est pas jeudi aujourd'hui, vous vous êtes trompés de jour ! ». Ce fail, les pauvres !
Enfin, 20h40. Les lumières s'éteignent. La salle commence à applaudir et paf, faisceau de lumière et Gad qui se dandine au milieu. Le show est lancé. Gad Elmaleh nous met dans l'ambiance sans attendre. Il interagit directement avec le public, dès les premières paroles. « Ah au premier rang, c'est Bondues ! » (NB : Bondues est une ville réputée riche de la banlieue de Lille). Et il demande donc à toute la salle d'où viennent les autres spectateurs. Et sans arrêt, Gad regarde le public, lui parle, répond quand un spectateur l'interpelle. Entre la dame qui dit un peu trop fort en parlant de Gad « Mais il est fou ! » et le monsieur qui rit en mode « frein à main » comme dit Gad, le public était déchaîné. Gad est pour quatre soirs à Lille. Il a décidé de commencer par chez nous pour rôder son nouveau spectacle « Sans Tambour ». C'est pourquoi on remarque sur la scène, une table avec un cahier et un stylo. Gad sort ses vannes et lorsqu'il fait un four, il nous regarde et dit « Bon, bah celle là, je l'annule, elle ne fonctionne pas. » et il va mettre ça sur son cahier. Quand il improvise sur le mariage gay, il voit que ça fonctionne : « Ah improvisation totale, ça fonctionne ! Celle là, je la ressortirai ! » et il va la noter aussi.
Dans le spectacle, tout y passe. Quelques références à ses anciens spectacles font encore mouche. Ses nouveaux sketchs aussi fonctionnent du tonnerre. Entre sa tournée américaine où il redécouvre l'anonymat, les supermarchés, la pharmacie, les allusions aux V'Lille (équivalent du Vélib de Paris) et autres, Gad ne s'arrête pas une minute. Le final est arrivé beaucoup, beaucoup trop vite à mon goût. On lui a demandé « Le petit oiseau », sa chanson culte. (Petit oiseau toi qui n'a pas d'ailes ! Bah tu peux pas voler ! Petit oiseau toi qui n'a pas d'ailes ! Tu peux marcheeeer) Je ne sais pas si c'était le final qu'il avait prévu mais en entendant le public réclamer, il est allé chercher sa guitare et nous l'a chanté. Standing Ovation du public. Et les lumières se rallument, c'était fini...
Gad Elmaleh m'a donc vendu du rêve. J'ai hâte de le revoir !
BILAN DE LA SOIREE :
- Des courbatures aux zygomatiques.