14-14
Hadrien et Adrien, deux garçons de 13 ans, habitent à quelques
kilomètres l'un de l'autre en Picardie. Tous deux connaissent des
problèmes à l'école, des troubles sentimentaux, des litiges avec leurs
parents. Une seule chose les sépare : un siècle. Leurs destins vont se
mêler et une faille temporelle leur permet d'échanger du courrier...
MON AVIS :
Une jolie couverture, un titre
simple mais percutant, une quatrième de couverture attrayante, de bons avis sur
la blogo : tout était réuni pour une bonne lecture. Aussitôt arrivé dans
ma PAL, aussitôt sorti, il m’aura fallu deux jours lire ce roman. J’ai beaucoup
aimé mais j’en suis aussi ressortie légèrement déçue. J’attendais de trouver
certaines choses au sein de cet ouvrage. Quand je me suis rendue compte que je
ne les aurais pas, je me suis sentie flouée !
Le principe de l’histoire m’a
séduite : deux jeunes garçons correspondent par lettre : l’un vit en
1914, l’autre en 2014. C’est le seul élément magique de l’histoire mais il
change tout. Les deux garçons, Adrien et Hadrien, ne se rendent pas tout de
suite compte qu’un siècle les sépare et qu’en réalité, ils ne se connaissent
pas. Leur amitié très longue distance fait la force du roman. On voit deux
adolescents qui vivent des choses très différentes mais qui se parlent, s’acceptent
et s’entraident. Grâce à eux, nous sommes témoins de l’évolution radicale de la
vie quotidienne. Néanmoins, j’aurais aimé que ce soit plus développé.
En effet, même si la quatrième de
couverture ne nous promet rien à ce sujet, je m’attendais à ce que la Grande
Guerre prenne une place beaucoup plus importante dans le récit ainsi que les
divers aspects de la vie en 1914. Nous avons quelques éléments à nous mettre
sous la dent mais pas suffisamment à mon goût. Soit ils sont légers soit ils
arrivent trop tard dans le récit.
De plus, le récit se centre
énormément sur Adrien (2014) et ses histoires de cœur adolescentes.
Personnellement, ce côté-là de l’histoire ne m’a pas plu, je l’ai trouvée trop
enfantine. Peut-être suis-je déjà trop vieille pour adhérer à cette façon de
décrire les premiers sentiments amoureux. Si cela m’a gêné à la lecture, avec
le recul je me dis que cet effet est volontaire de la part des auteurs :
en 1914, les soucis des gens étaient tout autre : les histoires d’amour
sont certes importantes mais elles ne sont rien à côté des problèmes
d’éducation, de transports, de soins médicaux. C’est là que réside la
différence majeure entre les deux garçons : ils n’ont pas les mêmes
préoccupations.
Pour terminer : j’ai été
frustrée par la fin. Elle est prenante et très belle mais j’aurais tout de même
aimé en savoir un peu plus sur Hadrien (1914). Au final, j’ai tout de même
beaucoup aimé et je ne regrette pas du tout d’avoir craqué pour ce roman, sur
un petit coup de tête.
Le principal c'est que tu aies quand même aimé =) J'en garde un bon souvenir.
RépondreSupprimerCe livre me tente énormément !
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