mercredi 23 avril 2014

Shakespeare : Hamlet


Hamlet :

Pour mener à bien sa vengeance sans éveiller les soupçons, Hamlet feint la folie. Lorsque le fantôme de son père lui révèle que Claudius, souverain actuel et frère du défunt roi, est le meurtrier de celui-ci, on s'attend à une stratégie ingénieuse, d'autant que le prince semble plein de courage, d'insolence et d'esprit. Or, durant quatre actes, il ne commet qu'un seul meurtre, conséquence d'une erreur de perception. À la fin de la pièce, il venge son père, mais in extremis. Hamlet est une tragédie intérieure, presque intime, dont le rythme est motivé par les hésitations du héros qui donnent lieu à des scènes superbes de grandeur pathétique, car elles disent l'aspiration de l'homme à la liberté et au repos, malgré l'enfermement obsessionnel auquel l'existence le condamne. Tragédie du doute, voyage dans un esprit qui ne rêve que d'immatérialité mais ne parvient pas à prendre son envol, Hamlet, pièce mélancolique, nous invite à un saut existentiel.

MON AVIS :

Shakespeare… Il y avait tellement longtemps que j’avais lu une de ses œuvres ! La dernière et la seule en fait, c’était Roméo et Juliette que j’avais bien apprécié mais sans plus. Sur les conseils d’une amie et parce que j’ai appris que Benedict Cumberbatch allait jouer le rôle principal dans une nouvelle mise en scène à Londres en 2015, je me suis lancée dans la lecture de Hamlet.

Hamlet est le héros éponyme de cette histoire. Son père a été tué et il cherche à se venger. L’histoire reste classique mais pourtant, dès les premières lignes, on s’engouffre dans cette vengeance avec Hamlet. La première scène m’a de suite séduite grâce au personnage du Spectre. J’aime quand le fantastique se mêle à mes lectures et le trouver dans une pièce de théâtre du XVIème siècle fut une bonne chose ! J’aime déjà lire du théâtre à la base mais ce petit élément a fait que j’ai été séduite. Je me suis donc très vite intéressée à l’intrigue et j’ai suivi Hamlet dans ses répliques et sa folie. 

J’ai beaucoup apprécié le fait qu’Hamlet mette en scène une pièce de théâtre à l’intérieur du texte. Cette mise en abyme est intéressante et donne une autre dimension à la pièce. Pour moi, cela donne une dimension concrète à la pièce : à travers ce procédé et certaines répliques d’Hamlet, Shakespeare réfléchit sur le théâtre, sur le métier de dramaturge et de comédien. Et puis, j’ai enfin lu lire la tirade d’où nous vient la fameuse citation « To be or not to be » « être ou ne pas être ». 

Au niveau des personnages, j’ai vraiment aimé Hamlet. Je me suis attachée à lui, j’ai eu peur pour lui, je me suis demandée ce qu’il mijotait… Il m’a entraîné dans sa folie même si elle est à moitié feinte. J’ai aussi beaucoup aimé sa relation avec Ophélie même si j’ai trouvé que la jeune femme aurait pu être un peu développée. Entre Ophélie et Hamlet, tout n’est pas simple mais la manière dont Shakespeare lie ou sépare ces deux personnages est ensorcelante. Je préfère même ce couple qui n’en est pas tout à fait un à Roméo et Juliette, dorénavant mythique.

Je n’ai malheureusement pas lu Hamlet en version originale mais lorsque j’irai voir la représentation avec Benedict Cumberbatch, je relirai la pièce dans la langue shakespearienne. La traduction que j’ai lue m’a néanmoins beaucoup plu. Elle reste poétique et complexe ce qui rappelle donc le style de Shakespeare.

En résumé, Hamlet est une des pièces de théâtre que j’ai le plus aimé lire. Cette tragédie vous épouvante et vous émeut et Hamlet vous emmène avec lui dans sa vengeance !

Lu et chroniqué en avril 2014  

lundi 21 avril 2014

Veronica Roth : Divergent



Divergent

Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d'une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu'elle a caché à tout le monde parce qu'elle a été averti qu'il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l'aider à sauver ceux qu'elle aime. . . ou pourrait la détruire.

MON AVIS :


Lors de la sortie française du tome 1 il y a maintenant un petit moment, j’avais eu très envie de découvrir cette histoire. Puis j’ai vu des avis fleurir partout sur la blogo et même s’ils étaient tous très positifs, j’avais perdu toute envie de me plonger dans cet univers. Ensuite, j’ai entendu qu’il allait être adapté et avec Shailene Woodley dans le rôle principal, j’ai voulu voir le film. Je l’ai vu le jour de sa sortie : je connaissais à peine l’histoire, je n’avais pas vu la bande-annonce… juste l’affiche du film. J’y suis donc allée avec presque aucun préjugé et j’ai été happée par le film dès le début. Tellement happée que je l’ai revu 3 jours après et que je commençais le roman dans la foulée.


Dès réception de la trilogie, je me suis lancée dans le tome 1. Il y avait un moment que j’avais lu en anglais et ce fut un réel plaisir de se plonger dans une lecture en VO. Ayant vu le film en VO aussi, j’étais donc déjà familière avec les différentes factions et autres noms spécifiques à l’univers. J’ai beaucoup aimé redécouvrir ce monde à travers les mots de Veronica Roth. Le Chicago qu’elle nous décrit est divisé en cinq factions : les Audacieux, les Erudits, les Altruistes, les Fraternels et les Sincères. Chaque faction a son propre mode de fonctionnement mais Veronica Roth s’intéresse surtout aux trois premières que j’ai citées. J’ai bien aimé ce principe de faction et si vous voulez comparer à Hunger Games, la comparaison ne va pas plus loin. Le système fonctionne tout à fait différemment. J’ai apprécié découvrir les factions même si j’espère en savoir encore plus par la suite. La faction des Audacieux est très attirante mais je pense que je n’y ai pas ma place du tout ! A la rigueur, je me vois bien chez les Erudits si vraiment il fallait que je choisisse !


Au niveau de l’intrigue, j’ai beaucoup aimé comment elle se met en place. Nous sommes dans un premier tome donc il est vrai qu’elle peut paraître légère. Mais ce tome nous introduit l’univers, les personnages et les problèmes. L’histoire-même est très intéressante puisque l’on découvre comment Tris va progresser dans sa nouvelle faction : elle a quitté les Altruistes pour les Audacieux. Elle semble plutôt bien s’adapter mais pourtant on constate que ce n’est pas toujours évident. J’aime énormément ces phases de découvertes dans les romans où l’on décrit un nouvel univers. Et je n’ai pas été déçue du tout. Vers la fin du tome 1, les choses s’accélèrent et la véritable intrigue, celle qui je pense va régir les deux tomes suivants, est dévoilée. L’action ne retombe plus jusque la dernière page !


Pour ce qui est des personnages, je pense que j’ai beaucoup de choses à dire. Je vais commencer par les personnages secondaires pour ensuite m’arrêter sur Tris et Four. J’ai eu un petit coup de cœur pour le personnage de Will (déjà dans le film…) : j’ai bien aimé sa personnalité, sa façon d’être. Le personnage de Christina m’a paru plus antipathique lors de ma lecture. Je ne m’attendais pas à découvrir ces quelques facettes. Néanmoins, j’ai bien envie d’en savoir plus à son sujet. Uriah : quel boute-en-train ! Il est presque transparent dans le film et quel dommage ! Il m’a énormément plu. Enfin, pour terminer sur les secondaires je vais m’attarder sur Caleb et Peter. Ces deux-là n’ont absolument rien en commun : Caleb, peu présent mais important, est la gentillesse incarnée alors que Peter c’est le vrai « connard » du roman (pardonnez-moi le mot, mais je n’ai rien trouvé de mieux). Caleb j’ai hâte d’en savoir plus sur lui, je pense qu’il a de la ressource. Quand à Peter, on le connaît plutôt bien à travers ce premier tome et malgré sa méchanceté et sa mesquinerie, je suis contente qu’il existe. Je suis perplexe sur ce qu’il va devenir par la suite. Venons-en à Tris : elle est la narratrice de l’histoire et j’ai aimé la voir évoluer. Ses pensées sont celles d’une jeune fille de son âge avec une certaine maturité. Elle semble forte et fragile à la fois. Quant à Four, je crois que je suis tombée amoureuse. Il y a longtemps qu’un personnage masculin m’avait autant plu. J’ai trouvé qu’il était différent des autres personnages de ce genre littéraire. Il n’est pas réellement montré comme parfait et sans défaut. Il semble dur à cuire, il a ses propres soucis mais il est intelligent et se démarque des autres. J’ai vraiment adoré sa personnalité et sa façon de se comporter. De plus, pour ne rien vous cacher, la relation Tris-Four m’a énormément séduite.


En conclusion, quatre jours m’auront suffit pour lire le roman. C’est peu sachant que j’avais cours toute la journée et que j’ai fait traîner ma lecture le plus possible car j’avais laissé le tome 2 chez mes parents… Résultat, je n’avais plus qu’à patienter pour lire la suite ! Ce premier tome pourrait se résumer en deux mots : mouvementé et ensorcelant !

Lu et chroniqué en avril 2014 

jeudi 17 avril 2014

Esther Earl : This Star Won't Go Out



This star won’t go out :

"One of of those rare books that will change the way you look at the world."

In full color and illustrated with art and photographs, this is a collection of the journals, fiction, letters, and sketches of the late Esther Grace Earl, who passed away in 2010 at the age of 16. Essays by family and friends help to tell Esther’s story along with an introduction by award-winning author John Green who dedicated his #1 bestselling novel The Fault in Our Stars to her.

MON AVIS :


Etant donné qu’il s’agit d’un livre peu connu en France, je me dois de vous faire une présentation en bonne et due forme. Elle risque d’être un peu longue mais je la juge nécessaire.


Esther Earl est une jeune fille américaine qui a été diagnostiquée avec le cancer de la thyroïde alors qu’elle habitait en France. Elle retourne donc en France avec toute sa famille pour se faire soigner. Ce cancer est généralement très bien soigné et la majorité des malades guérissent. Malheureusement ce n’a pas été le cas d’Esther qui est décédée en août 2010 à 16 ans, après 4 années de combat. Néanmoins, elle a su profiter de sa vie et de ses amis. Elle a rencontré beaucoup de ses amis en ligne. Ils avaient tous un point commun : ils étaient fans d’Harry Potter. Et de là, une forte amitié est née entre eux. Ils partageaient beaucoup et à travers la fandom d’Harry Potter, ils sont allés tous ensemble à la Leaky Con de Boston en 2009. Pour ceux qui me suivent, vous savez que j’ai moi-même assisté à deux éditions de la Leaky Con qui est à la base une convention basée sur Harry Potter. Dans cette convention, on retrouve quelques acteurs mais aussi des gens comme Hank Green ou le groupe Harry And The Potters qui font du Wizard Rock  (= des chansons parlant d’Harry Potter et des valeurs que la saga transmet). C’est là qu’Esther a rencontré John Green, auteur que la plupart d’entre vous connaissent pour son livre « The Fault in Our Stars ». Esther et John sont devenus amis. Alors que la jeune fille est hospitalisée dans un état grave, John Green fait une vidéo pour elle sur sa chaîne YouTube (vlogbrothers) et un immense élan de solidarité démarre. Esther est alors devenue une sorte de symbole et John a décidé de faire une vidéo chaque jour de son anniversaire tant que sa chaîne existerait. Esther était enchantée de l’idée et elle a voulu que cette vidéo soit là pour aider les gens à célébrer l’amour qu’ils portent aux membres de leur famille et à leurs amis. Ce jour est appelée Esther Day. Voilà pour la présentation. Je pourrais encore dire beaucoup de choses mais je me contenterai de ceci : John Green a dit qu’il n’aurait jamais pu écrire « The Fault in Our Stars » sans Esther. MAIS, l’histoire d’Hazel Grace et Augustus n’est pas celle d’Esther.



Venons-en au livre d’Esther. Esther écrivait beaucoup et toutes sortes de choses : des lettres pour sa famille, elle tenait un journal intime, elle créait des histoires. Dans ce livre, ses parents ont repris la plupart de ses écrits et ont composé le recueil réalisant ainsi le rêve de leur fille : être auteur. 


La préface écrite par John Green est très touchante. On rentre dans « le vif du sujet » mais on comprend aussi pourquoi ce livre est publié. 


Au départ, j’ai eu du mal à rentrer dans ma lecture. Lire le journal intime d’Esther n’était pas facile, j’avais l’impression que je lisais quelque chose qui ne m’était pas destiné. Mais ses parents ont aussi expliqué au début du livre qu’Esther n’y aurait pas vu d’inconvénient et j’ai fini par m’adapter. De plus, j’ai été vraiment touchée par l’écriture d’Esther. Elle parle de sa maladie, de sa famille, de ses amis, de ses chats. J’ai trouvé qu’on était dans le ‘vrai’ sans tomber dans le larmoyant. Elle était consciente de ce qu’elle vivait et elle était reconnaissante. On ne peut pas passer à côté de sa relation avec Dieu dans laquelle elle trouve le soutien dont elle a besoin. Mais elle trouve aussi du soutien de la part de sa famille avec qui elle a un lien très puissant.


C’est assez difficile de chroniquer ce livre : il est impossible de dire si c’est génial ou non. L’histoire d’Esther est très triste, on ne peut pas dire le contraire. Mais d’un autre côté, elle est très belle. Esther nous montre l’amour sous une nouvelle facette. De plus, la fin du livre est un recueil de messages venant de sa famille et de ses amis se rappelant la jeune fille. Je vous mentirai si je vous disais ne pas avoir pleuré. L’émotion est forte et après avoir lu ce livre vous avez envie de vivre pleinement et de dire à vos proches que vous les aimez.


C’est un très beau livre, l’objet-livre est sublime : il est coloré, il y a des photos, des dessins d’Esther… Il est à l’image d’Esther. Même si je ne l’ai pas connue, je suis heureuse de pouvoir faire partager son histoire.


Lien pour soutenir l’association créée par les parents d’Esther : http://tswgo.org/donate.html 


Lu et chroniqué en avril 2014

vendredi 11 avril 2014

Gregory Maguire : Wicked



Wicked
Ce roman publié en 1995 met en situation les personnages inventés par L. Frank Baum dans The Wonderful Wizard of Oz. Les éléments présentés contredisent très rarement la trame historique mise en place par les auteurs précédents. Toutefois, la vision donnée du pays d'Oz et de ses habitants change radicalement le regard et le jugement sur les personnages, tels qu'ils étaient présentés dans les romans originaux.
Le roman s'intéresse en particulier au personnage de la méchante sorcière qui apparaît dans Le Magicien d'Oz. Il lui donne le nom d'Elphaba, lui donne une famille, et raconte sa jeunesse, avant l'arrivée de Dorothy Gale. Il met également en scène Glinda, et en fait une compagne d'études d'Elphaba.

MON AVIS :

Il y a environ 18 mois, j’ai découvert sur les blogs Wicked de Gregory Maguire. L’histoire est inspirée de celle du Magicien d’Oz de L. Frank Baum. Je n’ai pas encore lu cette version originale mais ça ne saurait tarder puisqu’elle m’attend dans ma PAL. Wicked m’a tellement tenté que je l’ai demandé à Noël 2012 et il a rejoint ma PAL. Puis, en me renseignant sur la comédie musicale « Wicked » que je rêve de voir depuis 2-3 ans, j’ai réalisé que la comédie musicale était adaptée du roman ! Il n’en fallait pas plus pour que je me jette dessus.


Tout d’abord, l’objet livre est superbe. J’adore la couverture : elle est travaillée, les couleurs sont bien choisies… Un bel objet que je suis ravie d’avoir dans ma bibliothèque.


L’histoire est celle de la sorcière Elphaba depuis sa naissance à la fin de sa vie. Elphaba est née avec la peau verte ce qui ne lui rend pas la vie facile. Mais son histoire est liée à énormément d’autres personnages comme Glinda, Fiyero, Nessarose, le magicien, Nounou etc. Ils sont très nombreux mais j’ai trouvé qu’il était facile de s’y retrouver.  Le tout donne un très bon roman.


En effet, dès les premières pages, on est happé par l’univers. Il y a des contrées différentes, des peuples différents, des animaux qui parlent… J’ai adoré découvrir ce monde avec ces coutumes et sa diversité. La Cité d’Emeraude, la ville de Shiz et son université m’ont charmé ! L’intrigue menée se tient sur de nombreuses années mais l’auteur a réussi d’une main de maître a relaté l’histoire d’Oz. 


Son style est très beau. Je dois dire qu’il m’a surprise, je ne m’attendais pas à ça. Gregory Maguire a une façon d’écrire à la fois simple et compliquée. Bien que j’aie lu la version française, je ne doute pas que la traduction est fidèle au style original. Gregory Maguire utilise un vocabulaire assez soutenu et il donne ainsi une réelle noblesse à son roman.


J’ai adoré le personnage d’Elphaba : elle est sombre mais elle a une personnalité forte qui m’a beaucoup plu. Elle change beaucoup durant le roman et c’est agréable de voir cette évolution se faire d’une façon naturelle. Ce n’est pas trop brusque et ça reste logique. J’attendais beaucoup du personnage de Glinda… Je pensais qu’elle serait plus présente et je reste sur ma faim, pour ne pas dire que je suis déçue. Elle aurait pu être beaucoup plus développée. Les autres personnages sont tous indispensables à l’histoire mais ils vont et viennent au gré des aventures d’Elpahaba. Ça ne nous empêche pas de nous y attacher et de vouloir en savoir plus sur eux.


En définitive, c’est une lecture que je conseillerais à tout ceux qui aiment l’histoire d’Oz, qui aiment les gros pavés, qui aiment s’évader et qui veulent découvrir un ouvrage différent de ce qu’on met en général en avant en librairie.


Petite vidéo pour présenter la comédie musicale WICKED, tirée du roman. Elle se joue actuellement à Londres et à New York. C’est un énorme succès depuis de nombreuses années et j'espère aller la voir à Londres cet été ! 

   
Lu et chroniqué en mars-avril 2014